La SonntagsZeitung raconte qu'une rencontre a eu lieu en 2012 à Martigny entre des dirigeants des sociétés Provins, Orsat, Giroud, Germanier, Taillefer et Schenk.
Selon un document évoqué par le journal alémanique, le prix du kilo des différents cépages à payer aux viticulteurs a été fixé à ce moment.
Cité par la SonntagsZeitung, le marchand de vin Jean-Bernard Rouvinez affirme qu'il s'agissait "de prix minimum". "Nous avons essayé d'aider les producteurs en les protégeant des prix bas", affirme-t-il.
Pas d'enquête de la ComCo
Lors d'une seconde rencontre, les commerçants auraient tenté de se mettre d'accord sur les prix à payer aux grossistes. Cette deuxième phase n'a toutefois pas été mise en place.
La Commission de la concurrence (ComCo) va effectuer une "surveillance du marché du secteur du vin". Toutefois, note la ComCo, elle ne pourra pas ouvrir d'enquête, car le délai de prescription de cinq ans s'est tout juste terminé.
mre avec ats