Les dernières évolutions du paysage médiatique romands, comme la fusion de 20 minutes et du Matin, le rapprochement de la Tribune de Genève, de 24 heures et du Matin dimanche et la restructuration de l'ats, inquiètent les élus vaudois. Ils ont évoqué "l'importance d'une presse fiable et vivante" et "l'attachement à un journalisme de qualité et de proximité".
"Il y a une certaine urgence à trouver des solutions", a défendu le PLR Marc-Olivier Buffat qui s'oppose toutefois à une aide directe.
Soutiens indirects
Le soutien à la distribution, à la formation des journalistes ou encore la création de synergies entre la Feuille des avis officiels et la presse quotidienne comptent parmi les pistes évoquées.
Mais il n'est pas envisagé de soutenir des grands groupes qui "continuent de dégager des marges bénéficiaires substantielles alors que l'un de ces groupes a procédé et procédera encore à des vagues de licenciements", a déclaré la présidente du Conseil d'Etat Nuria Gorrite.
ats/jvia
Réforme de l'ats en question
Le soutien à l'Agence télégraphique suisse (ats) était aussi au coeur du débat. Le Conseil d'Etat a entamé une réflexion quant à l'affectation de la redevance, a précisé la ministre socialiste Nuria Gorrite, qui ajoute que "ce ne serait pas choquant que l'ats soit un service public, une agence nationale (..) qui émette et vérifie les contenus".
Le canton de Vaud va évoquer avec le conseil d'administration de l'ats la pertinence de la restructuration. Il veut aussi savoir dans quelles mesures il est possible que l'ats se réforme, afin de voir "s'il est envisageable d'imaginer une structure qui intègre une partie de sa mission comme une mission de service public".