Si la Ville de Lausanne met 10'000 francs par année pour une première période de trois ans dans ce projet, elle ne décerne pas pour autant ce label.
"On accompagne le projet" qui est un partenariat public-privé, relève Pierre-Antoine Hildbrand, municipal de la Sécurité et de l'Economie. Ce sont avant tout les établissements de nuit, tels que les clubs, discothèques ou autres lieux subventionnés, qui s'engagent en signant la charte.
"Je pense qu'un club a beaucoup à amener en terme de sécurité et d'accueil", explique dans le 12h45 de la RTS Thierry Wegmüller, fondateur de la charte et membre de GastroLausanne. "Cela contribue aussi à une forme d'éducation."
Promotion, formation et prévention
La charte se base sur trois axes: la promotion de la vie nocturne lausannoise, la formation pour améliorer la sécurité et la prévention auprès de la clientèle. Ces mesures se mettront en place "de manière participative", sans obligation pour les parties prenantes des nuits lausannoises.
L'objectif est toutefois que le plus grand nombre d'établissements s'engage. "Je pense que 80% de la capacité des clubs à Lausanne sont représentés", précise Thierry Wegmüller. "Sachant qu'il y a des clubs de 1000 à 2000 places comme de petits établissements. Le but est de donner la possibilité à tous de participer." Soit 25 lieux qui possèdent une licence de discothèque à Lausanne.
tmun avec ats