![Un cochon dans une exploitation à Igis, dans les Grisons. [Keystone - Arno Balzarini]](https://img.rts.ch/articles/2018/image/c0avfe-27761897.image?w=1280&h=720 "Un cochon dans une exploitation à Igis, dans les Grisons. [Keystone - Arno Balzarini]")
Vaud réagit aux scandales de maltraitance dans les porcheries
Les exploitants de porcheries vaudoises doivent remplir de nouvelles conditions pour obtenir des soutiens financiers du canton. Le Conseil d'Etat a présenté jeudi le règlement élaboré après la révélation de cas de maltraitance en 2017.
Les exploitants ayant moins de 150 porcs devront suivre une formation d'une journée et ceux comptant plus de 150 animaux une formation de cinq jours, indique jeudi le gouvernement vaudois. Une partie des frais sera prise en charge par le canton.
Afin d'éviter les risques de maltraitance, deux contrôles journaliers par l'exploitant devront avoir lieu dans chaque unité de production. Celui-ci devra ensuite consigner une note dans un journal que les autorités pourront consulter en tout temps.
Davantage de contrôles
Un responsable devra par ailleurs être désigné pour chaque site et annoncé aux autorités. Si l'exploitation dépasse les 1500 places, un suppléant sera aussi nommé. En cas de non-respect du règlement, le soutien accordé devra être remboursé.
Toujours dans le registre des contrôles, 240 inspections ont eu lieu dans le canton en 2017 contre 130 en 2016. Depuis janvier 2018, 109 contrôles ont été menés et quatre situations de manquements constatées.
>> Revoir le sujet d'ABE sur la maltraitance :
ats/dk
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Plusieurs cas de maltraitance dénoncés
Ces dernières années, la Fondation Mart a diffusé des images de porcs maltraités qui ont fait grand bruit. Plusieurs députés avaient empoigné le sujet au Grand Conseil l'an passé.
Le canton avait alors déjà annoncé des mesures comme une hausse du soutien aux porcheries "paille et soleil et lancé des dénonciations pénales à la suite de cas de maltraitance répétée.