![La conseillère d'Etat vaudoise Béatrice Métraux. [Keystone - Jean-Christophe Bott]](https://img.rts.ch/articles/2018/image/3bso9q-25960025.image?w=1280&h=720 "La conseillère d'Etat vaudoise Béatrice Métraux. [Keystone - Jean-Christophe Bott]")
La Vaudoise Béatrice Métraux prône une "police intégrée décentralisée"
A l'heure d'une criminalité mobile et sans frontières, la police doit s'adapter, estime la conseillère d'Etat vaudoise Béatrice Métraux. Elle veut "décloisonner les territoires" avec une "police intégrée décentralisée".
Le projet de rapprochement entre la police de l'Ouest lausannois et la gendarmerie qui dépend de la police cantonale illustre la volonté de la cheffe du Département des institutions et de la sécurité. Ce n'est pas une nouvelle version de la police unique, refusée par le souverain en 2009, souligne-t-elle jeudi dans 24 heures.
Ce rapprochement vise à intégrer la sécurité, mais pas les corps de police. Une hiérarchie prendrait des décisions concernant l'ensemble du canton, explique-t-elle, donnant comme exemples le grand banditisme, la radicalisation ou le deal de rue.
Matériel et personnel en commun
"On voit bien que cette police coordonnée (modèle actuel) encourage la défense de prés carrés. Je considère les guerres de clocher comme complètement dépassées", martèle Béatrice Métraux.
La police cantonale dispose par exemple d'un scanner 3D pour les constats d'accidents mortels. "Pourquoi ne pas mettre en commun davantage de matériel et de personnel", s'interroge-t-elle.
ats/fme
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