Au cours de l’entretien, les élus ont aussi constaté que les candidats répondaient avec réticence aux questions si elles n’étaient pas posées par une personne du même sexe, relate le quotidien vaudois sur son site vendredi. L’homme et la femme ne regardaient pas non plus leur interlocuteur dans les yeux s’il était du sexe opposé.
Conditions d'intégration pas remplies
Pour le syndic Grégoire Junod, la naturalisation repose à la fois sur l'examen d'une série de connaissances et sur la vérification de critères d'intégration, a-t-il expliqué dans l'émission Forum. "Ne pas serrer la main à des personnes de sexe opposé ni répondre à leurs questions s'inscrivait en contradiction avec le principe d'égalité entre les hommes et les femmes".
"La naturalisation passe aussi par l'adhésion et le respect de nos règles constitutionnelles, légales et coutumières. Devenir Suisse, c'est aussi admettre une série de règles et de valeurs communes, sans pour autant renier ses origines", a encore relevé le syndic socialiste.
La Municipalité lausannoise a dès lors estimé que les conditions d’intégration n'étaient pas remplies pour permettre l’obtention du passeport suisse.
kkub