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Le canton de Vaud assure avoir bien reçu les informations nécessaires sur S3

L'affaire S3 continue de faire des vagues. Les responsabilités politiques sont questionnées.
L'affaire S3 continue de faire des vagues. Les responsabilités politiques sont questionnées. / 19h30 / 2 min. / le 6 septembre 2018
Le Conseil d’Etat vaudois s'explique suite aux récents articles de 24 Heures sur la société S3 et affirme avoir disposé des informations nécessaires avant d’accorder un prêt de 500'000 francs à l'entreprise active dans l'industrie spatiale et aujourd'hui en faillite.

"Des articles récents ont laissé entendre que des documents en main de  Philippe Leuba, chef du Département de l'économie, de l'innovation et du sport (DEIS), n'auraient pas été soumis au Conseil d'Etat dans le cadre du prêt octroyé à S3: ceci doit être corrigé", écrit-il dans un communiqué.

Le gouvernement a répondu jeudi à la polémique autour du dossier S3 soulevée par plusieurs articles du quotidien 24 Heures ces dernières semaines. Le Conseil d'Etat affirme avoir appliqué un traitement standard pour le dossier S3 en 2015, c'est-à-dire s'appuyer "exclusivement" sur un document type d'analyse imposé à tous les départements.

>> Lire : Le Conseil d'Etat vaudois épinglé pour excès de confiance dans l'affaire S3

Dossier S3 examiné

Dans l'ensemble, le Conseil d'Etat précise qu'il a procédé à un "examen prudent" du dossier S3 et qu'il n'est entré en matière que sur un tiers de la somme demandée initialement par les requérants. De plus, il affirme avoir limité l'usage de cette somme en faveur des seuls salariés de l'entreprise.

Le Contrôle cantonal des finances précise que ces éléments ne modifient pas les conclusions de son rapport de juin 2017, qui soutenait que le prêt était légal mais sans base documentaire solide.

ats/spe

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Faillite et procès

La société Swiss Space System (S3), basée à Payerne (VD), a été déclarée en faillite et fait l'objet de nombreuses poursuites. L'entreprise voulait lancer des minisatellites dans l'espace et organiser des vols en apesanteur.

Une procédure pénale est également ouverte contre son ex-directeur, Pascal Jaussi, accusé d'avoir orchestré sa propre agression à Aumont (FR).

>> Revoir le Temps présent du 21 juin 2018 sur la faillite de S3