Les Verts vaudois disent vouloir mettre un terme au flou actuel qui alimente la méfiance à l'égard de la classe politique. Les interrogations et soupçons d'acceptation d'avantages qui entourent certains élus, comme le ministre des Finances Pascal Broulis dans le canton de Vaud ou le conseiller d'Etat Pierre Maudet à Genève, ont incité les Verts à déposer une motion.
Parlementaires visés
Le texte, déposé mardi par Raphaël Mahaim, réclame que la directive actuelle, qui s'applique au Conseil d'Etat et à l'administration cantonale, soit précisée et ancrée au niveau légal.
Le député souhaite également que le cadre soit clarifié pour le Parlement: "Il n'est actuellement pas si clair si le Grand Conseil est soumis à cette directive et selon quelles modalités". Et d'ajouter que la réflexion devrait être étendue au niveau communal.
Aussi au parti socialiste
Après avoir déposé une première interpellation en juin dernier sur les voyages de Pascal Broulis en compagnie de Frederik Paulsen, président du groupe Ferring, les socialistes ont remis la compresse ce mardi.
Le parti souhaite savoir comment sont définis les voyages officiels de conseillers d’Etat ou de cadre de l’administration cantonale. Ils tiennent également à connaître les différentes catégories de voyage et leur financement, et savoir si le gouvernement est informé ou amené à prendre une décision sur les voyages de ses membres.
ats/sjaq
Voyages controversés
L'affaire Broulis a provoqué plusieurs interventions de la gauche vaudoise. Ensemble à gauche a écrit au procureur général pour lui faire part de ses préoccupations sur des soupçons d'acceptation d'avantage. Celui-ci a annoncé des investigations préliminaires sur les voyages du ministre PLR des finances.
Le groupe a demandé que la commission de gestion investigue et rédige un rapport sur ces voyages. Le groupe est également auteur d'une interpellation sur le sujet et a demandé que la commission de gestion investigue et rédige un rapport sur cette situation.