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La Ville de Lausanne est prête à accueillir son local d'injection

Après de nombreuses polémiques, un premier local d'injection a ouvert à Lausanne
Après de nombreuses polémiques, un premier local d'injection a ouvert à Lausanne / 19h30 / 2 min. / le 28 septembre 2018
La Ville de Lausanne a présenté vendredi son nouveau local d'injection destiné aux personnes toxico-dépendantes. Celui-ci sera inauguré lundi prochain dans le quartier du Vallon et sera ouvert tous les jours de 12h00 à 19h00.

En Suisse, huit villes possèdent déjà des locaux d'injection, dont Berne, Zurich, Bienne et Genève. Dans la capitale vaudoise, il aura fallu attendre 12 ans pour ouvrir une telle structure. En 2006, les Lausannois avaient en effet rejeté ce projet en votation populaire.

Mais les autorités et les partenaires sociaux ont su montrer les bénéfices des locaux d'injection, non seulement pour les consommateurs, mais également pour l'espace public et les citoyens.

L'importance d'informer

Ce lieu de consommation sécurisé sera implanté au Vallon, où plusieurs structures d'accueil pour les plus démunis sont déjà implantés.

Dans ce contexte, Oscar Tosato, municipal en charge des Sports et de la Cohésion sociale, rappelle l'importance de l'information. "A Genève, on a mis toute une procédure d'information à la carte. C'est une mission essentielle à laquelle nous allons prêter une très grande attention", explique-t-il au micro de la RTS.

Une centaine de personnes attendues

Quatre collaborateurs, épaulés par un agent d'accueil et de sécurité, seront présents pour accueillir la centaine de personnes attendues. Quant au financement de près de 1,3 million de francs, il sera entièrement pris en charge par la Ville de Lausanne.

Celle-ci compte d'ailleurs faire un premier bilan dans un an et demi.

>> Ecouter les explications de Philippe Garbani, ancien préfet de Bienne et ancien directeur du centre Contact :

Philippe Garbani.
La Ville de Lausanne est prête à accueillir son local d'injection: interview de Philippe Garbani / Forum / 5 min. / le 28 septembre 2018

Sarah Clément/hend

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