Après le chef du Service de la protection de la jeunesse (SPJ), c'est maintenant au tour de la responsable d'un office régional de quitter son poste, d'un commun accord avec ses employeurs.
Le Service dispose de quatre offices régionaux. L'un d'eux, celui du Nord-Vaudois, a pris en charge les enfants de ce père abuseur depuis 2001 et donc pendant plus d'une dizaine d'années.
La femme responsable de cet office depuis 2008, mais en son sein depuis 2000, était donc présente durant toute la période où ces enfants étaient suivis et pourtant maltraités, et pour certains violés par leur père depuis plusieurs années.
Des signes de maltraitance depuis 2002
Selon le rapport effectué par l'ancien juge fédéral Claude Rouiller, qui a mis en lumière les manquements du SPJ, des indices de maltraitance étaient bien présents depuis 2002. Or le service n'a pas su en prendre la mesure.
>> Lire sur ce sujet : Le rapport sur les différents services vaudois pour l'enfance est très sévère
Le canton de Vaud a depuis décidé de lancer un plan d'action qui devrait permettre la mise en oeuvre des recommandations émises par Claude Rouiller. Celles-ci concernent notamment l'amélioration de l'échange d'informations au sein du SPJ mais également avec la Justice de paix.
C'est pour mener à bien ces réformes qu'un changement à la tête de l'office a été jugé nécessaire.
Tania Barril/ther