Les entreprises, experts ingénieurs ou politiques qui participent à l'événement doivent établir un "Plan climat" dont le canton veut se doter d'ici fin 2019, et qui fait partie du plan de législature. Le canton de Genève, par exemple, a le sien depuis 2015.
"Si nous voulons relever le défi énergétique (...) il faut qu'on tire tous à la même corde", estime lundi dans le 12h30 de la RTS Jacqueline de Quatro, cheffe du Département vaudois du territoire et de l'environnement et initiatrice de la grande journée de réflexion."On m'a dit ce matin 'c'est ridicule de faire des Assises vaudoises'... pas du tout! Nous avons aussi au niveau cantonal des leviers très importants que nous pouvons mettre en action pour améliorer l'image et l'efficacité globale", précise-t-elle.
"La Confédération nous fixe un objectif, par exemple baisser les émissions de CO2 de manière drastique. Mais comment le faire? Là, c'est ensuite notre problème", estime Jacqueline De Quattro.
"Agir au niveau énergétique"
"Nous pouvons agir au niveau énergétique: nous le faisons avec une loi sur l'énergie mais aussi avec des subventions: un peu le bâton et la carotte. Mais il y a aussi la biodiversité, la gestion des déchets, la qualité de l'eau, l'aménagement du territoire, la mobilité... autant de domaines dans lesquels nous pouvons agir au niveau cantonal", précise la conseillère d'Etat. L'élue PLR cite notamment la rénovation énergétique des bâtiments, "qui à eux seuls représentent 46% de l'énergie consommée en Suisse".
"Nous avons besoin à la fois d'un cadre politique clair et ensuite d'encourager les citoyens, à les amener vers d'autres comportements, d'autres moyens de transport", insiste Jacqueline De Quattro.
>> L'exemple de Thierrens dans le 19h30:
Propos recueillis par Nadine Haltiner/jvia