Nouvelle provocation de Mouammar Kadhafi

Réagir aux rodomontades de Mouammar Kadhafi?

La question libyenne occupe la Une dans les journaux de ce matin
après les dernières déclarations du bouillant colonel. Abdel
Lamhangar, élu socialistes fribourgeois du Conseil général de
Romont est interviewé dans plusieurs quotidiens. Il appelle les
musulmans de Suisse à manifester demain à Berne non loin de
l'ambassade de Libye pour marquer leur solidarité avec la Suisse et
dénoncer l'appel au djihad de Kadhafi contre la Confédération. Et
cela à l'enseigne du slogan, "Touche pas à mon pays". Pour Renaud
Malik, dans Le Matin, il s'agit d'un geste plein de panache, mais
qui n'est pas sans danger. Alors que la fin de la crise libyenne
est peut-être toute proche, un tel "rassemblement, écrit le
chroniqueur, risquerait fort de jeter de l'huile sur le feu". "Cela
dit, l'action que défend le socialiste de Romont est aussi de
celles qui font du bien". Et "pas seulement pour le pied de nez à
Kadhafi qu'elle représente".

La commission d'enquête sur UBS freinée

Le bureau du Conseil des Etats appuie sur la pédale de frein en
préconisant de reporter à juin la création de commission d'enquête
parlementaire sur l'affaire UBS. La colère monte dans les rangs du
Conseil national, nous dit Le Temps . La manoeuvre est une manière de jouer la
montre de la part de certains élus, pour mieux enliser le
processus. Un soupçon difficile à écarter, écrit Le Temps. Il
faudra en tout cas aux partisans de la Commission d'enquête
parlementaire beaucoup de force de persuasion pour convaincre qu'un
exercice de contrition supplémentaire - entendez après les rapports
des commissions de gestion - est impératif. Pour notre confrère, il
y a là quelque chose d'un peu étrange dans ce qui revient à ne pas
vouloir faire toute la lumière sur l'affaire en question. Qui
représente pourtant une crise majeure dans notre histoire. Une
crise qui au final n'apparaîtra que comme un accroc ordinaire de
l'administration.

Doris Leuthard au Salon de l'auto

Le Salon de l'auto s'est ouvert jeudi à Genève et a été inauguré
par la Présidente de la Confédération. Un salon pour tenter de
reprendre confiance, titre la Liberté. Et c'est une photo de Doris
Leuthard tout sourire que La Liberté , Le Matin , la Tribune de Genève ou encore Le Nouvelliste publient en Une. "Salon de l'auto :
le sourire cabriolet de Doris Leuthard", titre joliment le
quotidien genevois. Il faut dire que la Présidente de la
Confédération aime la voiture. "Conduire, c'est la liberté",
dit-elle en Une du Matin. Toujours dans Le Matin, la
démocrate-chrétienne nous apprend qu'elle a passé son permis à 18
ans déjà. Elle et son mari ont chacun leur voiture. Et à la
question : dans votre couple, qui choisit la voiture? Doris
Leuthard répond : "je suis une femme moderne, je laisse mon mari
choisir la sienne".

Petites lignes de bus menacées

Les petites lignes régionales de bus sont menacées. Berne ne
veut plus les financer durant trois ans. Les économies réalisées
devraient se monter à 15 millions de francs. Concrètement cela
signifie que 80 lignes seraient menacées en Suisse romande par les
coupes demandées par Hans-Rudolf Merz, là où la fréquentation est
de moins de 10 personnes par jour. Vendredi matin les représentants
de la Conférence des gouvernements de Suisse occidentale devraient
dire tout le mal qu'ils pensent de cette idée. Commentaire de
Daniel Brélaz, le syndic de Lausanne, dans Le Matin : "Il serait temps que superradin -
comprenez Merz - se rende compte que la richesse de ce pays dépend
de la richesse de ses infrastructures". Il faut dire que le Canton
de Vaud serait le plus touché après Berne avec 27 liaisons
secondaires supprimées.

Une viande épicée pour une facture moins salée

Quelques grains de poivre font éternuer les paysans suisses...
Le poivre qui permet aux importateurs de viande de contourner les
taxes destinées à protéger les producteurs hélvetiques. Le Bund et
le Tages-Anzeiger nous expliquent le truc. La viande étrangère est
taxée 22 francs le kilo à la douane. Mais si cette viande est déjà
préparée, cuite ou épicée par exemple, et bien la taxe prélevée
n'est que de 6 francs 38 par kilo. Alors des petits malins ont vite
compris : ils déposent quelques grains de poivre sur la surface de
la viande, enlèvent la couche épicée une fois en Suisse et vendent
le morceau comme de la viande non épicée. Et la manoeuvre est
légale. Mais les paysans ne l'entendent pas de cette oreille. Ils
demandent au Conseil fédéral d'agir contre cette pratique qui "crée
une distorsion du marché et met la pression sur les prix aux
producteurs suisses".

ak, avec Raphaël Aubert et stephane Deleury, RSR

Les Grands formats du Journal de 19:30

Retrouvez tous les reportages
exclusifs diffusés au 19:30: chaque jour, un document d'importance
à visionner

Elections bernoises

Trois scrutins
sont organisés dans le canton le 28 mars. Notre dossier sur
rsrinfo.ch.

Couleurs locales

Le nouveau rendez-vous des régions.
Découvrez les derniers sujets sur notre carte interractive