L'hommage au grand homme de l'horlogerie suisse
Nicolas Hayek est en Une de presque tous les quotidiens. Tous les commentateurs saluent le sauveur de l'horlogerie suisse, l'homme qui a su y croire encore, dans les années 80, quand les mouvements japonais menaient la vie dure aux vieux mécanismes manuels suisses. Bien des journaux consacrent plusieurs pages pour rendre hommage à l'homme d'affaires décédé d'une crise cardiaque à son bureau. Les dessinateurs de presse s'associent à cet hommage. Dans Le Temps, Chappatte offre au défunt un cercueil à la mode Swatch, avec des motifs ethnos identiques à ceux qui se trouvent sur les montres bon marché que le visionnaire du monde horloger suisse a su promouvoir avec génie. Dans la Tribune de Genève, Hermann imagine le premier face-à-face entre Dieu et Nicolas Hayek sur un nuage du paradis, Dieu lui dit: "mettons-nous d'accord, ici le maître du temps c'est moi". Ce face-à-face, Bürki le voit un peu différemment dans 24 heures: d'un pas alerte, Nicolas Hayek arrive au paradis où l'attend Dieu, un doigt sur sa Swatch, pour lui signifier que son heure est venue.
"Merci pour la Swatch"
Outre-Sarine, le Blick consacre toute sa Une à Nicolas Hayek. La sobriété est au rendez-vous, avec un portrait pleine page en noir et blanc et ces mots : " Merci pour la Swatch ! Merci pour la Smart! Merci pour tout! Vous allez manquer à la Suisse et au monde". Le journal zurichois consacre quatre pages à la vie et l'oeuvre de Nicolas Hayek. Le quotidien publie notamment des extraits d'une des dernières interviews que l'entrepreneur a donnée au mensuel allemand CICERO. On peut y découvrir un Hayek fidèle à lui-même, qui appelle à un Etat européen, qui parle de son dernier projet de moteur écologique pour les voitures et qui s'en prend encore une fois aux financiers et aux banquiers avec force vocabulaire: ce sont des pharisiens, des spéculateurs hasardeux, des escrocs, des criminels stupides et des arnaqueurs. Et Hayek de fustiger une dernière fois cette "fâcheuse mentalité du monde de la finance qui ne pense qu'à une chose: l'argent, l'argent l'argent, aussi rapidement et autant que possible."
Baxxter avait déjà mordu
Le pitbull Baxxter, qui s'en est pris à un bébé à Préverenges (VD) en décembre 2009, avait déjà mordu le visage d'une adolescente de 13 ans sous les yeux de sa mère, nous apprend Le Matin. Le juge d'instruction a confirmé au journal orange que cette attaque figure désormais à son dossier. Impossible pour l'instant de savoir pourquoi la mère de la jeune fille a attendu plus de 2 ans pour annoncer cette morsure et pourquoi elle n'a jamais porté plainte. Le juge a d'ores et déjà demandé un examen par un vétérinaire comportementaliste. Quant à la propriétaire du chien, elle relativise et indique que le chien n'était qu'un chiot au moment de cette première attaque et qu'il n'avait montré aucune agressivité. Cette nouvelle pièce au dossier pèsera sans doute devant la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal vaudois, qui examine le recours de la propriétaire de Baxxter contre l'euthanasie du chien.
Un camping "sauvage" en plein Berne
On connaissait les occupations d'Eglises pour réclamer une régularisation des sans-papiers, voici l'occupation du parc de la Kleine Schanze, tout près du Palais fédéral à Berne. Selon La Liberté et Le Courrier, ce camping est autorisé jusqu'à vendredi par les autorités de la ville. Ce sont les associations de soutien aux sans-papiers qui sont à l'origine du mouvement. Quelques personnes directement concernées ont aussi fait le déplacement. Elles devraient venir en plus grand nombre ces prochains jours. L'occupation a débuté samedi et elle est relativement bien organisée puisqu'une cuisine et des WC ont été installés. Et elle bénéficie désormais du soutien des Verts. Leur président Ueli Leuenberger souligne que "chaque fois qu'un sans-papier est arrêté et renvoyé dans son pays, il est immédiatement remplacé par un autre car une partie de notre économie, dont la restauration ou l'hôtellerie, ne fonctionne pas sans eux." Les occupants promettent de quitter le parc en fin de semaine, mais pour rebondir ailleurs.
Une crème solaire "intelligente"
Une jeune start up zurichoise a mis au point un filtre révolutionnaire qui s'adapte à l'intensité du rayonnement solaire, alors que bien des géants du cosmétique s'y sont cassé les dents, révèle Le Temps. Blueshift a mis au point un filtre ultra-violet qui s'adapte en fonction de l'intensité des rayons du soleil. Actuellement, lorsqu'on applique une crème solaire avec un certain indice, on n'est pas protégé tout au long de la journée puisque l'indice évolue. Il faudrait donc utiliser des crèmes différentes en fonction de l'endroit où on l'a pose puisque le nez et les épaules rougissent plus vite, en fonction des heures d'exposition....impensable, d'où l'utilité du nouveau filtre UV mis au point. Le procédé est en cours d'obtention d'un brevet.
cer avec Stéphane Deleury et Sandra Viscardi.