Les dérives autoritaires du leader tchétchène

La paix en Tchétchénie vaut-elle les dérives qu'on laisse passer?

Pour retrouver la paix ou tout du moins la stabilité en Tchétchénie, la Russie ferme les yeux sur les dérives autoritaires du leader Ramzan Kadyrof qui entraîne son pays vers une charia officieuse. Sur l'avenue Poutine, principale artère de la capitale Grosny, raconte Frédérick Lavoie dans la "Tribune de Genève", des hommes en tenues islamiques interpellent des passantes dont le tort est de porter des vêtements non conformes avec l'Islam: "L'avertissement n'est certes qu'une suggestion mais faite par des employés d'une institution gouvernementale". Kadyrov affirme qu'il respecte les lois russes, ajoutant qu'en tant que musulman rien ne prévaut sur la religion. Moscou est impuissante comme l'était en son temps le pouvoir soviétique qui n'a jamais réussi à imposer ses lois en Tchétchénie, dépassé par la force des traditions locales comme la vengeance du sang et la polygamie, à nouveau encouragées par le président Kadyrov.

Le lac Tchad devenu gouille

En quatre images satellites (1963, 1973, 1987 et 1997), la vérité éclate. Le lac Tchad a perdu 90% de sa superficie au moins en moins de cinquante ans pour ne s'étendre que sur 2500 km2. Il faut sauver le lac Tchad, résume Mohamadou Houmfa d'Info-Sud pour le journal Le Temps. Le lac Tchad est censé fournir de l'eau à plus de 30 millions d'habitants. Le recul du lac serait la conséquence d'un long déficit de pluviosité combiné à l'utilisation massive des eaux du lac et des rivières pour l'irrigation. La disparition progressive de l'accès à l'eau est d'autant plus préoccupante, explique l'auteur de l'article, qu'elle pose de sérieux problèmes frontaliers et de potentiels conflits entre les populations vivant dans la zone partagée entre le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Nigeria. Quoi qu' il en soit, il est admis, insiste notre confrère, que le lac Tchad ne pourra jamais retrouver sa superficie d'antan.

Aegis Defense Services et son chef au molosse

La Basler Zeitung dresse le portrait de la société Aegis Defense Services. La société britannique active dans la guerre privée en Irak ou en Afghanistan a installé son siège à Bâle en juillet. Son patron, l'ancien officier Tim Spicer, pose dans son bureau en Une du quotidien bâlois, avec son molosse noir sur les genoux... En matière de cliché on ne fait pas mieux. Tim Spicer passe pour être le créateur du mercenaire moderne et ne fait pas tellement de pub sur son passé de barbouze en Afrique. Mais il l'affirme: un siège en Suisse est pour une entreprise de sécurité comme Aegis bon pour l'image de marque. Reste que cette image demeure mauvaise: le patron se plaint de cette sale réputation qui colle à la peau de son entreprise. Pourtant Aegis fait aussi dans l'humanitaire grâce à deux organisations qui "apportent le bien dans le monde". Une filiale humanitaire de cette armée privée est active en Irak et elle se vante d'avoir livré 40 chaises roulantes pour les enfants irakiens...

Les mineurs chiliens soudain entourés de maîtresses

Au Chili, aux abords de la désormais fameuse mine dans laquelle sont bloqués ceux qu'on appelle les 33, il se passe de drôles de choses. Le sort des 33 mineurs bloqués suscite d'étranges réactions. Ainsi, nous raconte "Le Matin", ces hommes retenus à 700 mètres de profondeur ne savent sans doute pas que des proches indésirables, attirés par les indemnisations promises, hantent le périmètre d'entrée. Les épouses des mineurs ont vu surgir des concurrentes se présentant comme des amantes des maris en quête de nouvelles. La Croix-rouge Renvoie ces histoires de jupons à la sortie des mineurs.

Le livre électronique loin du raz-de-marée

Le livre électronique, ou E-book, reste un produit de niche titre le Tages-Anzeiger.  Dans ses pages consacrées aux nouvelles technologies, le journal zurichois constate que les appareils de lecture numérique ne sont pas prêts à devenir des produits de masse dans notre pays. La bibliothèque ne subira pas le même sort que l'étagère à CD,  écrit notre confrère, car la technique n'est pas la tasse de thé du Suisse. L'offre est opaque et difficile à comparer.

Le secret pour être riche

Certains étudiants se préoccupent de leur avenir financier écrit le Tages-Anzeiger. Et ça tombe bien! Il n'y a jamais eu autant d'argent qu'aujourd'hui. Les entreprises versent des bonus qui n'ont jamais été aussi hauts, écrit le journal, et les étudiants réfléchissent au meilleur moyen de toucher une partie du pactole. Le Tagi offre ce conseil qui sort directement de la bouche d'un chasseur de tête: c'est un MBA avec une spécialisation en finance, à l'Uni de St-Gall ou à HEC Lausanne, qui offre les meilleures chances de devenir le futur Daniel Vasela avec ses 28 millions annuels.

ther avec Stéphane Deleury et Jean-François Moulin, RSR