Appel aux volontaires
La famille des jumelles disparues appelle à s'inscrire sur Internet pour participer aux recherches. Une démarche qui a provoqué un élan d'une rare solidarité. Un nouvel enquêteur fait son entrée dans l'affaire note 24 Heures: Monsieur et Madame tout le monde. Les volontaires sont invités à communiquer leurs disponibilités sur la page du site Swiss missing. Une façon de mieux coordonner les recherches. Le message est passé relève le vice-président de Swiss missing, puisque 100 à 200 volontaires se sont inscrits. Comment expliquer un tel élan? Pour le psychothérapeute Phillip D. Jaffé, cette affaire à transpercé le coeur de beaucoup de monde en Suisse, et pas uniquement à cause de la couverture médiatique. Une bonne partie de cet élan est animé de bonnes intentions. Mais on trouve aussi chez certains un besoin de faire partie de l'actualité, de participer à un fait divers en jouant les limiers. Un drame qui a pour effet de rassembler en tous les cas, constate encore le médecin.
Violence des jeunes
Cela s'est passé au début du mois de février. C'est l'histoire de quatre étudiants du gymnase de Köniz en voyage d'études à Berlin. En fin de nuit, les quatre lascars s'en prennent à un couple dans le quartier de Prinzlauerberg. Ils frappent les deux personnes pour leur voler leur argent. Ils sont rapidement arrêtés par la police. La prise de sang révèle un peu d'alcool dans le sang. Pas de drogue. Leur procès en Allemagne n'a pas encore eu lieu mais la commission d'école a décidé de sanctionner les quatre jeunes. Douze semaines d'exclusion assorti de travail social. Une décision lourde, écrivent le Bund et le Tages-Anzeiger. Les parents des jeunes contestent cette sanction décidée par le gymnase. Ils banalisent cet acte de violence gratuite. Pour eux, il s'agit d'une simple bêtise. Une attitude des parents qui irrite le criminologue Martin Killias. Les élèves doivent assumer les conséquences d'un tel acte qui n'est pas une bagatelle. En contestant la sanction, les parents rendent un bien mauvais service à leurs garçons.
Pactole pour les chercheurs
Un milliard de francs... une somme qui fait rêver pas mal de scientifiques. Un milliard sur dix ans, voilà ce que prévoit de verser l'Union européenne (UE) pour un projet dans la recherche de pointe. Et ce matin, le Bund et le Tages-Anzeiger rapportent que trois projets de recherche helvétiques ont été retenus pour la grande finale. Sur les six derniers projets en lice, la moitié sont des projets issus des hautes écoles suisses. Parmis ces projets, ont trouve celui du professeur Henry Markram qui enseigne à l'école polytechnique de Lausanne. Il veut modéliser totalement le cerveau humain d'ici 2030. On trouve aussi le projet commun aux deux écoles polytechniques qui veut créer une puce électronique zéro énergie. Et puis le projet d'un sociologue zurichois. Son objectif est de créer une modélisation informatique qui doit permettre de comprendre le comportement des sociétés humaines. Une méga plateforme informatique qui doit notamment offrir des clés de compréhension sur le comportement des Hommes avec un grand H durant les crises, qu'elles soient politiques ou financières. Voilà qui ne manque pas d'ambition. La place suisse de la recherche peut brandir bien haut son label de qualité, s'emporte le commentateur des deux quotidiens. Il donne aux chercheurs la note 6. Reste à savoir si la commission européenne attribuera son pactole à un projet suisse. A suivre.
Racisme à Neuchâtel
L'affaire remonte à la fin de l'année dernière, racontent L'Express et L'Impartial. Quatre employés du géant mondial de la cigarette ont été licenciés pour avoir tenu des propos racistes à l'égard d'un collègue. Le Syndicat Unia tente d'éclaircir l'affaire. Le travailleur étranger victime des propos injurieux avait piégé ses collègues en enregistrant leurs propos à l'aide d'un téléphone portable, puis les aurait dénoncés à la direction. Cette dernière, explique l'article, ne souhaite faire aucun commentaire. Le délégué syndical Pascal Crespin, sollicité par un des employés incriminés, qui précise qu'habituellement il n'a aucun état d'âme pour quelqu'un proférant des insultes racistes, s'inquiète de l'Omerta qui règne de façon absolue. Le délégué attend toujours que le dossier lui soit transmis. De quoi émettre des doutes sur la véracité des motifs de licenciement. Aujourd'hui, un climat de méfiance règne dans l'entreprise: "On n'ose plus parler ni faire de gag", confie un employé qui veut évidemment garder l'anonymat.
olhor avec Jean-François Moulin et Stéphane Deleury/RSR