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La zone euro devrait s'inspirer de la péréquation financière suisse

La zone euro pourrait s'inspirer de la Suisse pour une meilleure répartition des richesses, estime Kaspar Villiger.
La zone euro pourrait s'inspirer de la Suisse pour une meilleure répartition des richesses, estime Kaspar Villiger.
Créer une péréquation financière dans la zone euro pour mieux répartir les richesses: l'idée inspirée du modèle helvétique et présentée par l'ancien conseiller fédéral Kaspar Villiger dans la presse du jour pourrait bien faire couler de l'encre chez nos voisins européens. La Suisse n'exporte pas que ses idées: l'avionneur Pilatus serait en train de signer le contrat du siècle avec l'armée indienne pour un montant de plusieurs milliards.

Une péréquation pour la zone euro

Après avoir été membre du Conseil fédéral durant 14 ans, d'abord comme ministre de la Défense puis comme ministre des Finances, Kaspar Villiger est devenu président du conseil d'administration de l'UBS. La Neue Zürcher Zeitung lui offre ce matin une page complète pour présenter une idée: il faut, écrit-il, créer une nouvelle péréquation financière dans la zone euro. Un système de répartition des richesses entre pays riches et pays pauvres qui pourrait faire partie d'un tout nouveau pacte de stabilité et de croissance en Europe. Un modèle qui pourrait être inspiré de ce qui existe en Suisse entre les cantons, avec un système de transfert qui permet de combattre les disparités régionales et éviter le surendettement des pays les moins favorisés.

Le contrat du siècle pour Pilatus

Le Blick annonce en une que Pilatus a conclu une vente très importante avec l'Inde. L'avionneur de Stans fournira 75 PC7 de dernière génération à l'armée de l'air indienne. Le journal zurichois se réfère à un portail internet spécialisé. Le contrat devrait être signé en marge du salon aéronautique du Bourget qui s'est ouvert hier près de Paris. Du côté de Pilatus, personne ne confirme encore la bonne nouvelle. En février, le patron de la fabrique d'avions, Oscar Schwenk, reconnaissait que Pilatus était sur les rangs pour fournir l'armée indienne de nouveaux avions d'entraînement. Il admettait qu'un contrat de cette ampleur était signé tous les 20 ans seulement. Le Blick parle de plusieurs milliards de francs.

Une promenade aux frais de la princesse

Le Tages-Anzeiger nous propose une petite promenade militaire qui vaut le détour. Le commandant Jacques Marti, fils du conseiller national et ancien Monsieur Prix Werner Marti, a décidé de déplacer ses troupes, soit 71 soldats en cours de répétition au bord du lac des Quatre-Cantons, jusque dans son canton de Glaris. Une heure et demie de route pour participer au tir en campagne à Schwanden. Jusqu'ici, rien de bien surprenant. Là où l'histoire devient cocasse, c'est que le commandant Marti est, dans le civil, le président d'une des sociétés de tir organisatrices dans le canton de Glaris. L’arrivée des soldats a permis d'augmenter le nombre de participants par rapport à l'an passé. Or, comme les organisateurs reçoivent 17 francs par participant, cette petite escapade militaire a permis de faire tomber 1190 francs dans la caisse des clubs de tir. On pourra aussi se demander pourquoi parcourir 180km alors que la caserne a son propre stand de tir…

Voici venues les web-assurances

Une photo publiée à votre insu ou des attaques personnelles sur les réseaux sociaux : personne n'est à l'abri d'une attaque de sa réputation sur le net. La compagnie Swiss Life, nous explique Le Matin, a fleuré la bonne combine. Elle proposera ces prochains jours en France une assurance sous forme de protection juridique. Si le procédé remporte le succès escompté, cette couverture d'assurance pourrait être aussi proposée aux Helvètes et dans d'autres pays. Pour un peu moins de 10 euros par mois, l'assurance couvre à concurrence de 10'000 euros les attaques négatives mises en ligne par un tiers. Elle fournit à la victime les moyens d'intervenir, avec une société spécialisée, auprès de l'auteur, pour qu'il retire l'atteinte de lui-même, ou ensuite auprès des serveurs pour faire fermer le blog ou le site.

Une carte pour le photovoltaïque

Une carte établie par MétéoSuisse et la société Sim PLAN, nous explique La Liberté, permettra bientôt de savoir sur quel toit installer des panneaux solaires. En croisant des données aux sols avec des données satellitaires et en tenant compte des variations annuelles et saisonnières du rayonnement solaire, la carte établit un classement des villes où le soleil brille le plus longtemps. En tête, la ville de Sion, avec 1990 heures de soleil par an, suivie de Lausanne (1760 heures), Genève (1690h), St-Gall (1329h) et Glaris (1265h). La carte permet donc de savoir quels sont les endroits les plus propices à la pause de panneaux solaires, pour assurer un rendement optimal. L'enjeu est de taille, puisque l'Office fédéral de l'énergie estime que d'ici 2050, 20% de nos besoins en courant pourraient être couverts par le solaire!

sbo, avec Sandra Viscardi et Stéphane Deleury, RSR

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