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Les déboires de Xamax décortiqués dans la presse

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Xamax et son propriétaire sont sous les feux des projecteurs. - [LAURENT GILLIERON]
La reprise du championnat de Super League fait toujours couler beaucoup d'encre. Cette année, c'est Neuchâtel Xamax qui est la cible principale des commentateurs. Les Neuchâtelois se sont inclinés face à Lucerne 3 à 0. Mais c'est surtout l'attitude du propriétaire du club Chagaev qui est passée au crible. Toujours au niveau sportif, le succès de la ville de Lausanne pour l'organisation de Gymnaestrada est largement salué.

Le foot reprend, les commentaires aussi

Le reprise du championnat de Super League inspire les commentateurs. La Tribune de Genève regrette que le retour dans l'élite de Servette se solde par un échec. Le club genevois a été battu 2 à 1 par le FC Thoune. Est-ce le poids de l'histoire?, se demande la Tribune, qui s'accroche aux propos de l'entraîneur: "nous ne sommes qu'au début du chemin". Le Nouvelliste voit lui des raisons de se réjouir avec la victoire du FC Sion, qui après 26 matches sans succès bat enfin le FC Zurich. Une victoire accompagnée d’un commentaire du président Christian Constantin: "on se battra et on gagnera comme toujours". En revanche, Neuchâtel Xamax n'est pas encore au point, lance L'Express. Battu 3 à 0 par Lucerne, le club entame sa saison de la plus mauvaise des manières. Les lauriers de la victoire attendront, résume Le Matin, qui publie une photo du propriétaire et du président du club qui ont quitté le stade avant la fin du match et un liché d'une banderole qui accueille les spectateurs en français et en langue cyrillique. Voilà donc une défaite pour lancer l'ère tchétchène, note La Liberté. Le Temps conte l'attitude de Bulat Chagaev qui exprime son exaspération, vocifère contre sa défense, ses attaquants, l’arbitre. A la sortie du stade, note le journaliste du Temps, les avis sont partagés. Certains fustigent la méthode Chagaev, qui ne respecte pas l'histoire du club et veut tout chambouler. D'autres ne veulent parler que de football et attribuent les déboires de Xamax à l'arbitre, qui a expulsé un joueur et refusé un but. Voilà pour la douce reprise du championnat de football.

Un triomphe pour Lausanne

Lausanne a réussi un examen taille XXL, commente 24 Heures pour saluer les organisateurs de Gymnaestrada. Rien de tel pour mériter ses galons qu'un exercice majeur, note le quotidien, et Lausanne vient de franchir un sacré cap en organisant ce grand rendez-vous gymnastique mondial où l'on célèbre le corps et l'esprit de fête loin des classements et des compétitions. L'exubérance des invités a sublimé le sens de l'accueil d'une petite capitale et ce en dépit de la cherté du franc couplée à celle de notre train de vie, qui a mis à rude épreuve l'endurance financière de nombreux participants, note 24 Heures. Mais au final, Lausanne est prête pour se lancer dans de nouvelles aventures de dimension internationale. 24 heures rappelle qu'à l'avenir, Lausanne devra porter ses efforts sur la qualité des infrastructures sportives. C'est prévu et c'est tant mieux car force est de constater que l'offre actuelle avait un petit air désuet, conclut le journal.

Partira, partira pas?

Pour les dirigeants, l'heure de quitter ses fonctions arrive un jour ou l'autre. Tout l'art réside dans la façon de s'en aller, à condition d'en avoir envie. A la tête d'UBS, Oswald Grübel, en dépit de ses 67 ans, n'est pas pressé de s'en aller même si un "jeune d'à peine 54 ans, quasiment inconnu frappe à la porte. Il s'agit de Sergio Ermotti, un Tessinois très brillant qui comme Grübel a commencé tout en bas de l'échelle, raconte la Tribune de Genève et 24 Heures. Mais voilà, en fin stratège, Oswald Grübel pourrait se moquer de la question de l'âge, jouer les prolongations, amener la banque vers des bénéfices encore supérieurs et tirer sa révérence sur une note extrêmement positive. La question du départ plane aussi sur Micheline Calmy-Rey. On dit d'ailleurs que cela l'agace au plus haut point. La Genevoise va-t-elle se représenter en décembre ou ferait-elle mieux de s'en aller dans le sillage de sa deuxième présidence? Continuer le combat au risque de s'user ou partir par la grande porte ? Les deux quotidiens estiment que la battante et pugnace Micheline Calmy-Rey ne mérite pas une fin aussi pathétique que celle de son camarade Leuenberger. Lui qui s'est accroché au pouvoir au point de lasser tout le pays et de faire oublier son bilan...

Le vice-recteur fribourgeois s'explique

Le professeur Philippe Gugler, le vice-recteur de l'Université de Fribourg mis en cause pour certaines chroniques publiées dans La Liberté et pour des travaux scientifiques, s'explique devant les lecteurs de La Liberté. Le professeur admet avoir été "peut -être maladroit sur la forme", mais conteste tout plagiat. "Je peux garder la tête haute, j'ai reproduit des faits en toute bonne foi et je n'éprouve aucun malaise car rien n'est repris tel quel". Allusion à une accusation de plagiat sur un article du Monde. Le professeur se compare à l'"arroseur arrosé" car, explique-t-il, "j’ai toujours été vigilant sur ces questions."

Kloten veut devenir une destination en soi

Le Tages-Anzeiger présente les projets de développement de Kloten. Malgré les pressions allemandes contre le bruit, Kloten veut faire de l'aéroport une destination en soi. Concrètement, le projet Circle devrait offrir des bureaux, des hôtels, un centre de conférences et des centres de formation et de santé. Quant à la mauvaise humeur des voisins allemands, le patron de Kloten rappelle qu'un nombre considérable d'Allemands utilise l'aéroport et que ce dernier contribue aussi aux bonnes performances économiques du Land.

cer avec Jean-François Moulin et Michel Eymann/RSR

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