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Oerlikon et son patron grassement payé font la une

Le salaire du patron d'Oerlikon fait couler de l'encre
Le salaire du patron d'Oerlikon fait couler de l'encre
Le patron d'Oerlikon continue de faire la une des quotidiens romands et alémaniques ce vendredi. Thomas Limberger, qui a renoncé à une bonne partie de son (gros) salaire sous la pression médiatique, affirme dans le Blick ne pas vouloir passer pour un escroc. «Opportunisme !», rétorque le Tages Anzeiger. Autre sujet récurrent dans 24 heures et Le Matin : la 3e voie CFF entre Lausanne et Genève.

Neue Zuercher Zeitung, Tages Anzeiger

Le patron d'Oerlikon a de la peine à faire comprendre son geste.
Dans l'analyse de la Neue Zuercher Zeitung , un mot à retenir: opportunisme... En
Suisse centrale, la Neue Luzerner Zeitung écrit aussi que ce
renoncement n'en est pas vraiment un, dans la mesure où les 20
millions d'options qu'il abandonne constituent une promesse de
revenu. Et il lui reste toujours du solide, du cash, près de 8
millions de francs. 7,7 millions de francs de salaire pour l'année
2006, calcule de son côté le Tages Anzeiger , c'est deux millions de plus que celui
de Klaus Kleinfeld, le patron de Siemens, qui dirige un
demi-million de personnes dans le monde...

Blick

"Je ne veux pas être un escroc"... Thomas Limberger lui-même se
confie ce matin au Blick. Il explique avoir pris la décision de
lâcher ces 20 millions de francs d'options en découvrant sa photo
dans le quotidien zurichois avant-hier, juste à côté du banquier
Marcel Ospel. Thomas Limberger explique qu'il veut donner un
signal.

Le Temps

La Suisse économique est en forme. Pas un jour ne se passe sans
un indice nouveau de la bonne santé économique de la Suisse,
annonce fièrement Le Temps . Emplois, publicités, croissance :
l'optimisme est contagieux. Cela n'empêche pas le quotidien
d'évoquer à nouveau la polémique sur les salaires des grands
patrons, à la lumière des pressions exercées par la presse
alémanique sur le patron d'Oerlikon Bührle et ses 26 millions de
rémunération annuelle. Une réaction de la presse d'une telle
violence que Thomas Limberger a annoncé qu'il renonçait à une
partie de ce salaire.

Le Matin

Des Romands discriminés ! La formule est à la une du Matin et elle concerne une fois
encore la troisième voie ferroviaire, Lausanne-Genève. Le
conseiller d'Etat genevois garde la foi: "ne pleurnichons pas, mais
regardons comment gagner". Le Matin reprend à son compte cette
directive à travers un commentaire intitulé "réveillez-vous enfin".
Ce cri est adressé aux autorités genevoises et vaudoises, car,
peut-on lire dans cet éditorial, on a envie de secouer les
politiciens et avec eux toute la députation romande à Berne.

24 heures

La soudaine nervosité autour du projet de troisième voie de
chemin de fer entre Lausanne et Genève révèle malheureusement
surtout une chose, selon 24 heures: les autorités romandes ne se
sont pas battues comme des lions pour la réalisation de cette voie.
Le conseil d'Etat vaudois est pointé du doigt. Qu'attend-il pour
mettre la troisième voie sur les rails, renchérit le journal.
Réponse de François Marthaler, chef du département des
infrastructures: Lausanne-Genève n'est pas une ligne régionale. En
clair, traduit 24 heures, le magistrat vert s'en tient à la
politique éternelle du canton: les investissements dans le trafic
national doivent être financés exclusivement par Berne.

Der Bund

Un récit hallucinant dans le Bund
. C'est un multipack de plaintes qui s'empile au tribunal
militaire, annonce le journal bernois qui raconte le quotidien
d'une compagnie de l'école de recrues de Frauenfeld en 2005-2006.
En cause, deux sous-officiers dont le comportement constitue une
vraie collection de délits. Cela va du salut hitlérien à la
consommation de marijuana, en passant par des simulacres
d'exécution. Les exercices ont amené quelquefois les
apprentis-soldats à l'infirmerie. Le Bund ajoute que ce manège a
duré 10 semaines avant que le commandant de l'école ne congédie
immédiatement les deux sous-officiers qui, dans la vie civile,
exercent le même métier: ils sont agents de police...

Swisstxt avec Jean-François Moulin et Simon Corthay (RSR)

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A l'occasion du festival
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