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Les conséquences du franc fort sur le tourisme

Banknotes of Euros and Swiss Francs, pictured on July 20, 2011. (KEYSTONE/Martin Ruetschi) [Martin Ruetschi]
Les touristes européens qui viennent en Suisse consomment moins à cause de la cherté du franc, se plaint hotelleriesuisse. - [Martin Ruetschi]
Le franc fort et ses conséquences n'ont pas fini de faire couler de l'encre. Ce matin dans la presse, milieux touristiques, patrons et politiques abordent le problème, tous y allant de leur solution pour contrer la cherté de la monnaie helvétique.

La Suisse est trop chère pour les touristes européens

C'est le constat un brin fataliste fait par le patron d'hotelleriesuisse. Guglielmo Brentel est en interview dans la Berner Zeitung. Il salue l'action du Conseil fédéral. Il constate que les hôteliers ne peuvent plus agir sur les prix: un café coûte l'équivalent de 4 euros en Suisse et une tranche panée frite 20 euros. C'est trop cher pour nos voisins. Les touristes qui ne vont pas en Autriche consomment en Suisse deux bières au bar, mais il renoncent à la troisième, dit encore le premier hôtelier de Suisse. Alors que faire? Pas grand-chose. Tant que l'euro restera au-dessous des 1 franc 30, il y aura des établissements qui seront menacés, dit encore Guglielmo Brentel.

Fulvio Pelli demande une intervention ferme du gouvernement

Le franc fort n'inquiète pas seulement les hôteliers. Il occupe également passablement les hommes politiques et les patrons. Fulvio Pelli, par exemple, qui a accordé une interview à la Basler Zeitung. Le président du PLR demande qu'en situation d'urgence, l'Etat intervienne fermement. Au passage, il soutient tout aussi fermement son conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann, qui est fragilisé par la critique.

Les solutions des patrons face au franc fort

Quant aux patrons, ils rivalisent d’imagination pour contrer les effets du francs fort sur leurs marges. Il y avait déjà l'augmentation du temps de travail pour le même salaire et les salaires payés en euros. Voici maintenant la baisse de salaire, mais pour les travailleurs frontaliers uniquement. C'est ce qu'a fait l’entreprise bâloise Stöcklin: 120 frontaliers ont vu leur salaire baisser de 6% pendant que leurs collègues qui résident en Suisse ont maintenu leur revenu. Certains frontaliers n’ont pas accepté la mesure. Six d'entre eux ont été licenciés. Le patron de l'entreprise industrielle Urs Grütter est en interview dans la Basler Zeitung. Et il ne voit pas de problème de discrimination dans sa décision. 6% de réduction de salaire, ce n'est pas la fin du monde dit-il. "Et puis nos employés frontaliers enregistrent depuis 2009 une augmentation de leur pouvoir d'achat à cause de la baisse du cours de l'euro". C'est la justice qui aura le dernier mot. Le verdict n’est pas attendu avant le début de l’année prochaine.

Un classement cantonal à la manière des agences de notation

On a beaucoup parlé des agences de notation qui évaluent les finances des pays. Aujourd'hui, le Credit Suisse évalue les finances cantonales, note la Berner Zeitung. Les experts de la banque observent les comptes avec un regard d'expert du marché des obligations. Ce n'est donc pas une appréciation politique. En matière d'endettement par habitant, la palme revient aux deux Appenzells Et tout en queue de peloton, on trouve Genève avec près de 30'000 francs par habitant. Juste après se trouvent Bâle et Neuchâtel. Le Valais est dans le ventre mou du peloton. Bien en dessous de la moyenne suisse.

Quand Ueli Maurer dessine des illustrations pour des livres pour enfants

Les talents d'Ueli Maurer sont à l'honneur dans la presse alémanique. On savait qu'Ueli Maurer était un grand amateur de vélo. Il chevauche sa bicyclette chaque matin pour venir au travail. On découvre ce matin à la lecture du Blick et de la Berner Zeitung qu'Ueli Maurer se passionne pour la peinture. Sa dernière oeuvre: la couverture d’un livre pour enfants, dont l'histoire se déroule dans la ville de Berne. Sur la couverture, on voit un pont sur l'Aar, la vieille ville. Alors disons qu'Ueli Maurer a un style qui se rapproche de l'art naïf avec des perspectives assez aléatoires. Le conseiller fédéral UDC était réputé pour griffonner des croquis durant les sessions des Chambres fédérales et durant les longues séances de commission. Ueli Maurer se considère comme un amateur d’art non artiste.

Köbi Kuhn apporte son soutien à Christian Constantin

Le président du FC Sion Christian Constantin, en pleine période mouvementée, reçoit du soutien. Dans une longue interview accordée à L'Illustré, l'ancien entraîneur de l'équipe suisse de football Köbi Kuhn fustige Bulat Chagaev le président de Xamax, Mourinho l’entraîneur du Real de Madrid, mais relève les qualités de Christian Constantin, un président "bien de chez nous qui s'illustre à sa manière".

hof, avec Jean-François Moulin et Stéphane Deleury

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