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Jusqu'à quand les armes militaires resteront-elles à la maison?

La mort d'une apprentie coiffeuse, à un arrêt de bus en 2007 avait relancé le débat.
La mort de Francesca relance le débat sur les armes
Jusqu'à quand les armes militaires resteront-elles à la maison? C'est la question que pose la presse helvétique à Samuel Schmid après le meurtre d'une jeune femme à un arrêt de bus de Zurich par une recrue armée de son fusil d'assaut. Deux autres conseillers fédéraux se retrouvent dans les gazettes: Christoph Blocher s'exprime sur le Conseil fédéral alors que les rencontres de Micheline Calmy-Rey avec la population sont commentées, parfois ironiquement.

Jusqu'à quand les armes à la maison?

C'est la question posée par la Liberté , qui revient sur cette
recrue qui a abattu une jeune fille à un arrêt de bus à Zurich avec
son fusil d'assaut. Aucune menace crédible n'existe aujourd'hui qui
justifie de conserver une arme chez soi, s'insurge le quotidien
fribourgeois. Seuls la nostalgie et le conservatisme borné de
quelques-uns aux Chambres ont empêché cette réalité de s'imposer.
Francesca en est morte, et combien d'autres encore, se demande La
Liberté. Et même si le risque zéro n'existe pas, la Tribune de Genève et 24 heures estiment que 300 morts par an à cause
d'armes d'ordonnance, c'est trop. Assez de demi-mesures, s'écrient
les deux quotidiens. La grande muette ne peut plus faire la sourde
oreille. Reste la réponse de Samuel Schmid: "retirer l'arme aux
militaires c'est se méfier de la grande majorité des Suisses, qui
ne méritent pas qu'on les mette dans le même sac que ceux à qui on
ne peut pas confier une arme".

Samuel Schmid interpellé outre-Sarine

La Suisse a vraiment besoin d'un nouveau règlement sur les armes
de service, lance la Neue Luzerner Zeitung à Samuel Schmid. A
Zurich, dans le Tages Anzeiger , à Bâle dans la Basler Zeitung , à Berne dans le
Bund , presque la même phrase pour
rappeler que dans ce pays, il est trop facile de se procurer de la
munition. Le quotidien bâlois écrit en grosses lettres que le seul
moyen de mettre un terme aux fusillades, c'est de laisser ces
fichues armes à l'arsenal. Seul contre tous, la Mittelland Zeitung
explique qu'il faut éviter de simplifier le débat et que le meurtre
de Francesca est un problème de société. Mais Fabian, de
Schaffhouse, réagit dans le Blick
et pose cette question: pourquoi a-t-on besoin d'un fusil d'assaut
à la maison? Oui, pourquoi?

L'interview de Christoph Blocher

Le Matin est fier de livrer la
première interview de Christoph Blocher depuis les élections
fédérales. A la question de savoir s'il pourrait avoir la retenue
qui sied à un président de la Confédération, le chef de file de
l'UDC, qui estime ses chances de réélection à 50% le 12 décembre,
répond: "je suis capable de me taire". Interrogé sur son bilan en
matière de sécurité, le chef du Département de justice et police
rappelle que la sécurité c'est avant tout l'affaire des cantons.
Soudain collégial, Christoph Blocher demande aussi aux journalistes
d'"arrêtez de fantasmer sur l'ambiance au Conseil fédéral, car elle
y est excellente". Le ministre propose même de rendre publiques les
séances du gouvernement afin de s'en rendre compte.

Le rapport de Micheline Calmy-Rey

Le résultat des rencontres de Micheline Calmy-Rey avec la
population, tout au long de l'année, intéresse aussi la presse.
Certes, elle a écouté les Suisses, reconnaît la Tribune de Genève . Et maintenant?
Telle est la question. L'initiative de la présidente de la
Confédération s'apparente à un appel indirect au parti socialiste,
invité à tenir davantage compte des préoccupations de son électorat
populaire, commente de son côté Le Nouvelliste . Le journal valaisan
doute néanmoins que la stratégie dessinée par Micheline Calmy Rey
puisse se concrétiser sous une autre forme qu'un énième rapport.
L'année présidentielle de Micheline Calmy-Rey? Une sorte de
centrale vivante de la main tendue, lance la Neue Zürcher Zeitung , qui prend ses distances face à
un bilan où il y a beaucoup d'éloge de soi-même et peu de
nouveauté. Le titre de l'article donne le ton: Fais le bien autour
de toi et parles-en!

Hommage à Maurice Béjart

Il est là, au bord de sa fenêtre, qui domine la Place de la
Riponne, lieu du marché. Il s'extasie : "il y a des paysans, des
gens métissés, c'est la joie". C'est une des photos de Maurice
Béjart, publiée par L'Illustré , qui offre un album
souvenir en guise d'hommage. Au danseur, mais aussi à l'homme qui
s'intéressait à tout, et qui disait, à propos de l'urbanisme
incohérent de Lausanne, que cela l'excitait. Lausanne est un
labyrinthe, notion essentielle pour moi.

Quel avenir pour le syndic de Nyon?

La Municipalité de Nyon ne lâche pas son syndic, sommé de
quitter son poste par le Conseil d'Etat vaudois parce qu'il ne vit
pas sur la commune. Le combat est à la une du journal La Côte , totalement abasourdi par l'image que
donne ce bras de fer entre un syndic et une Municipalité de Nyon
solidaires d'un côté et un Conseil d'Etat vaudois et ses ukases de
l'autre. Et La Côte de fustiger à Nyon un chef de village qui fait
passer son domaine privé avant l'indispensable image de rigueur et
de respect de la loi et des représentants des autorités cantonales
qui restent cantonnées dans leur château alors qu'ils devraient se
déplacer pour négocier.

Swisstxt avec Simon Corthay et Jean-François Moulin (RSR)

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élection du Conseil fédéral: suivez les faits et gestes de la
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sur place.

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