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Réchauffement climatique et déchets napolitains

La saga des déchets napolitains rebondit à Genève.
La saga des déchets napolitains rebondit à Genève.
Les questions d'environnement fleurissent dans les pages des quotidiens de mardi. On commence avec la polémique autour de l'importation des déchets napolitains vers Genève ou Lausanne. Au chapitre du réchauffement, un expert tire une nouvelle sonnette d'alarme. La presse alémanique montre pour sa part l'exemple à suivre, tout comme Robert Cramer, qui lâche la limousine pour le train.

Les poubelles de la discorde

Décidément, les déchets napolitains ne sèment pas la zizanie
qu'en Italie. Alors que le gouvernement genevois doit prendre
position cet après-midi sur l'importation des détritus, le Conseil
d'Etat semble être sur le point de faire machine arrière. En tout
cas, de nombreuses voix s'élèvent pour affirmer que les conditions
ne sont pas remplies pour accueillir les déchets napolitains. C'est
le cas du président des Verts genevois, Antonio Hodgers, qui
s'exprime dans les colonnes du Temps
. Il dénonce les services industriels qui n'agissent pas pour
donner un coup de main à Naples, mais uniquement pour rentabiliser
leurs fours. Du côté de Lausanne, l'usine de traitement de Tridel
n'a pour l'instant fait que montrer de l'intérêt pour les déchets
napolitains. A l'heure actuelle, explique 24 heures , aucun contrat n'a été signé. Le
quotidien saute sur l'occasion pour évoquer les enjeux du business
des déchets. Car cela rapporte de l'argent d'incinérer des ordures.
Mais lorsqu'un tas d'immondices se regarde à travers le filtre
purificateur d'une photographie, cela peut prendre des contours
extrêmement esthétisants. Comme la photo publiée en page trois de
ce même 24 heures.

Climat, le point de non retour

Les avis des experts se multiplient pour évoquer les pénuries en
eau, en pétrole, les bouleversements climatiques et on semble se
rapprocher du point de non retour. C'est en tout cas ce que tente
de développer, dans une chronique à lire dans Le Temps , Martin Beniston, professeur à
l'Université de Genève, titulaire de la chaire de climatologie. Il
explique que l'horizon de 2040-2050 n'est plus très loin. Les
scientifiques ont perdu une génération à convaincre le monde de la
réalité du réchauffement climatique et du rôle de l'homme dans
cette problématique. Alors voici ce que dit aujourd'hui ce
professeur: il serait grand temps que les responsables cessent de
tergiverser chaque fois qu'un rapport alarmant sur l'état de nos
ressources planétaires est publié.

Exemples à suivre

La Neue Zuercher Zeitung montre
d'ailleurs la voie à suivre avec deux exemples concrets. Après la
conduite écolo de la voiture, les Suédois se mettent au pilotage
d'avion de ligne économique en carburant. Ça s'appelle la "Green
approach" et ça consiste à mettre l'appareil constamment au point
mort pendant toute la descente vers la destination. Des centaines
de kilos de carburant sont économisés, sans oublier une nette
diminution de la pollution sonore. Pour son deuxième exemple, la
NZZ revient sur terre en Basse-Engadine. Le lecteur se retrouve
dans le Val Uina, où les bûcherons ont gardé une vieille tradition:
ils utilisent des chevaux - des percherons - pour sortir les troncs
coupés de la forêt. C'est idyllique - et ça rime aussi avec
économique. Lorsqu'il y a des appels d'offres, le traîneau et les
chevaux sont plus avantageux que la concurrence, le camion ou
l'hélicoptère.

Robert Cramer se range des voitures

Robert Cramer, apprend-on dans Le Matin , a finalement renoncé à utiliser sa
limousine de fonction entre Genève et Berne. Le Matin s'en était
ému. Alors, promis, juré, le conseiller d'Etat et conseiller aux
Etats écologiste fera désormais tous ses déplacements en train. Et
le voilà qui découvre que le train offre autant, sinon plus, de
flexibilité que la route.

Partir, partir, le rêve éternel!

Il a fait carrière dans le snowboard de l'extrême, il est
aujourd'hui à la retraite. Xavier Rosset part en août prochain,
seul, 300 jours sur une île du Pacifique. Il réalise le rêve que
nous avons tous plus au moins au coin du cerveau. Il va là-bas, non
loin de l'île des Révoltés du Bounty, afin de vivre, comme il y a
10'000 ans. Pendant 10 mois, il sera un chasseur-cueilleur, doublé
d'un pêcheur. Il étale, pour Le Nouvelliste , les six objets indispensables, qui
vont du couteau suisse à la grosse veste, en passant par la trousse
de premier secours et le téléphone satellite. C'est vrai, il y a
10'000 ans, on voyait apparaître les premiers téléphones
satellites. Bon voyage à Xavier Rosset.

Swisstxt avec Jean-François Moulin et Simon Corthay (RSR)

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