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Accident militaire: volée de critiques contre l'armée

Encore combien de larmes?, demande la presse à Samuel Schmid.
Encore combien de larmes?, demande la presse à Samuel Schmid.
Après l'accident militaire dans l'Oberland bernois, la presse met l'armée sur la sellette. Et s'interroge: "Encore combien de larmes sur les joues de Samuel Schmid avant que l'armée ne prenne des mesures de prévention strictes?". Et quelles dispositions ont été prises depuis le drame de la Jungfrau il y a un an? L'autre événement du jour, c'est la révélation faite par l'émission "Temps Présent" sur l'espionnage dont était victime Attac de la part du géant Nestlé.

L'armée une fois de plus sur la sellette

L'armée suisse est une nouvelle fois montrée du doigt dans la
presse romande ce vendredi, après l'accident de canot qui a fait
trois morts et deux disparus dans le canton de Berne. A l'instar du
Temps , toute la presse juge que ce
drame met encore une fois l'armée sur la sellette. Que diable
faisaient ces spécialistes du contrôle et de la sécurité aérienne
sur ce bateau et dans cette rivière réputée dangereuse par les
spécialistes de rafting eux-mêmes? Les habitants de la région
affirment n'avoir jamais vu la moindre embarcation se risquer sur
ce cours d'eau qui descend en escalier vers le lac de Thoune, avec
des paliers très dangereux. Côté alémanique, le Blick juge l'accident
"irresponsable", alors que la NZZ
se demande si vraiment un trajet en bateau était un impératif, une
nécessité pour des soldats engagés dans la sécurité du transport
aérien.

Des larmes et des questions

Toujours concernant l'accident militaire de l'Oberland bernois,
les questions pleuvent. Le ministre de la Défense Samuel Schmid et
le commandant de l'armée Roland Nef ont beau adresser leurs
condoléances aux familles, 24 heures s'interroge: "M.Schmid, combien de larmes
sur vos joues, vous qui avez pleuré aux obsèques des victimes de
l'avalanche de la Jungfrau l'an dernier? Qu'avez-vous retenu de ce
drame à l'époque? Quelles mesures concrètes ont été prises pour
sensibiliser l'encadrement militaire à la gestion des risques
qu'ils font courir à d'autres?". Combien de larmes encore pour que
l'armée se dote de mesures strictes de prévention contre le zèle
disproportionné de certains officiers?, se demande encore le
quotidien.

Une espionne dans la bergerie altermondialiste

Une enquête menée par l'émission "Temps Présent" de la TSR est
largement reprise par les quotidiens romands. 24 heures et la Tribune de Genève narrent comment une militante
d'Attac-Vaud s'est révélée être une espionne à la solde de
l'entreprise de sécurité Securitas, mandatée par le géant de
l'agro-alimentaire Nestlé. L'entreprise veveysanne parle de mesures
appropriées pour la sécurité des employés et des installations,
nous expliquent les deux quotidiens. Quant à Securitas, la société
a confirmé qu'elle disposait à l'époque d'un service
d'investigations sur l'organisation altermondialiste. La police
vaudoise était même au courant de la chose. Attac-Vaud devrait
annoncer ce matin l'ouverture d'une procédure juridique.

La Turquie chatouilleuse sous les pieds

On ne s'essuie pas les pieds sur un drapeau! La Turquie n'a pas
apprécié l'initiative des grands magasins Jumbo, qui
commercialisent des paillassons aux couleurs des seize nations qui
participent à l'Euro, rapporte 20 minutes . Son ambassade a demandé le retrait de
ce qu'elle considérait comme un geste de mépris. Ne voulant pas
polémiquer, l'entreprise a obtempéré. Jumbo considérait comme
festif et positif le fait de mettre un paillasson aux couleurs de
son équipe devant une porte, mais ce n'était pas du goût de tout le
monde, souligne le journal gratuit.

Swisstxt avec Jean-François Moulin et Simon Corthay (RSR)

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L'autre Euro sur La 1ère

Il y a les
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de La 1ère élargissent l'horizon.

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