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Panique sur les marchés après le rejet du plan Paulson

La chute des places financières alimente les gazettes.
La chute des places financières alimente les gazettes.
Les journaux reviennent longuement ce matin sur le rejet lundi par le Congrès américain du plan de sauvetage pour endiguer la crise avec un mot de circonstance: panique. On apprend également dans la presse que les producteurs suisses de lait ont la gueule de bois et que du côté de Bienne, on s'étonne de l'enthousiasme des élus romands. Enfin, on s'interroge sur l'avenir des bonzes birmans un an après la révolution de safran.

La finance et ses aspects psychologiques

"Panique! La finance proche de la noyade!" La tonalité est
donnée dans la Tribune de Genève qui, à l'instar de la presse romande,
commente le vote négatif du Congrès américain pour endiguer la
crise. Avec en filigrane cette notion primordiale dans le monde de
la finance, l'aspect psychologique. Mis en exergue par Philippe
Rey, dans l' AGEFI
. Tellement important qu'il peut pousser à l'irrationalité et à
détruire un institut financier alors même que sa situation est
objectivement meilleure que la perception du marché. La confiance
est aussi un mot clé. Et sans plan de sauvetage, la confiance déjà
malmenée est à terre, constate Pierre-Yves Frei, dans un
commentaire commun à lire dans 24 heures et la Tribune de Genève.

Les Européens doivent réagir

Si le système financier vacille trop, c'est une grande partie de
l'économie réelle qu'il entraînera dans les abysses. A ce constat
se greffe immanquablement une question. Alors que faire? Tentative
de réponse sous la plume de Jean-Claude Péclet, dans Le Temps . Qui part du constat qu'aujourd'hui la
crise est globale. Elle ne concerne plus seulement les hypothèques
pourries américaines. Les Européens doivent réagir. Les Européens,
y compris les Suisses, qui doivent contribuer à calmer le jeu en
créant un pot commun pour consolider les banques. Car si Européens
et Suisses se cantonnent dans la passivité, ils confirmeraient leur
statut de spectateurs.

Swissquote en pleine forme

Panique à Wall Street en Une du Bund, le Blick évoque un monde
au bord de l'abîme... Dans Cash Daily , un article sur ces banques en lignes
assaillies par de nouveaux clients. L'épargnant escroqué, explique
le quotidien économique gratuit, peut se tourner vers l'ombudsman
des banques. Mais nombreux sont aussi ceux qui décident de prendre
leurs propres affaires en main. La plus grande du genre dans le
pays, Swissquote, enregistre 200 nouvelles inscriptions par jour
depuis le début du mois. Le cap des 100'000 clients a été franchi
et le nombre de transactions quotidiennes, par ces jours de crise,
a quasiment doublé par rapport à une journée ordinaire...

Conseils orange pour sauver son argent

Solutions pragmatiques proposées à la une et sur deux pages par
Le Matin nouveau sous le titre
"planquez votre argent!". Les dix conseils qui permettent de sauver
votre oseille. Notamment investir dans la pierre, éviter le
boursicotage, diversifier les investissements, regarder du côté de
la finance islamique ou alors laisser passer l'ouragan en évitant
de vendre. Le Matin, qui présente sa nouvelle formule, nouvelle
présentation, nouveaux caractères, avec la volonté des responsables
de mettre l'accent sur le dialogue, dialogue avec les lecteurs, qui
sont appelés à réagir aux articles par courrier, e-mail, voire
SMS.

Les producteurs de lait ont la gueule de bois

Le vent n'a pas seulement tourné sur les marchés financiers. La
Neue Zuercher Zeitung se penche ce
matin sur la disparition de l'ambiance au beau fixe qui régnait
encore ce printemps chez les éleveurs. En juin, ils obtenaient une
hausse remarquée du prix du lait. Dans la foulée, l'or blanc a
coulé en abondance: les troupeaux se sont étoffés. 16'000 vaches de
plus qu'il y a une année, comptabilise un représentant de l'Office
fédéral de l'agriculture. Résultat: la pénurie du printemps fait
place cet automne aux premiers signes d'une surproduction.
D'ailleurs, les prix ont chuté en Europe, mais pas encore en
Suisse, note le journal qui explique que ça ne va donc pas être
facile pour les produits laitiers suisses qui se vendent à
l'étranger. Et la NZZ se demande si ce qui se passe aujourd'hui
n'est pas un avant-goût d'un futur assez proche, celui du printemps
prochain et de la fin du fameux contingentement laitier.

Le grand frisson électoral biennois

Les Romands de Bienne prendraient-ils goût au grand frisson à
chaque élection communale? C'est la question que se pose avec un
brin d'ironie le Journal du Jura qui s'étonne, dans un commentaire, de
l'enthousiasme affiché par les élus romands au soir des élections,
comme s'ils étaient reconnaissants de ne pas avoir été boutés hors
du Conseil municipal. Et puis, une fois l'euphorie passée, le
francophone biennois retombe en léthargie politique, indifférent à
la défense de sa cause minoritaire. Le Journal du Jura fait part de
son soulagement à la vue de l'élection des trois francophones, pour
huit fauteuils. Mais c'est l'occasion également pour
l'éditorialiste de revendiquer la mise en place d'un exécutif moins
lourd, non pas de huit sièges, mais de cinq membres permanents.

Birmanie: 1 an après la révolution de safran

Que sont-ils devenus les bonzes birmans depuis leur révolte
d'août et de septembre 2007? Un an après cette révolution de
safran, la misère est grande et la junte toujours écrasante. A lire
dans La Liberté et Le Courrier, un
reportage dans les rues de Rangoon, devant un poste de télévision,
installé dans un restaurant, qui diffuse un match de football entre
le Brésil et l'Argentine, où l'on apprend que le gouvernement
interdit aux médias de commenter les défaites de l'équipe nationale
de football.

cht avec Jean-François Moulin et Simon Corthey, RSR

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Faut-il craindre pour nos retraites ?

Nos
retraites sont-elles victimes de la crise financière, du
vieillissement ou tout simplement d'un manque de volonté politique
? Mathieu Leimgruber, historien, était l'invité de Haute Définition
sur La Première.

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