Le CP Berne teste un système anti-hooligans

Nouveau système anti-hooligans testé à Berne

La Berner Zeitung se fait l'écho d'un projet pilote censé éviter que les hooligans n'entrent dans les stades. Actuellement, des interdictions de stade et de patinoires sont prononcées par les autorités à l'encontre des supporters violents. Cependant, avec un petit déguisement, il est facile d'échapper aux personnes chargées de reconnaître les "persona non grata". Face à l'inefficacité du système actuel, la Confédération et le CP Berne testent un nouveau système électronique. Les supporters doivent se munir d'une pièce d'identité pour pouvoir assister à la partie. Passeport, carte d'identité ou permis de conduire sont scannés par des appareils qui sont reliés à la banque de donnée fédérale sur le hooliganisme. Il est donc impossible de passer entre les gouttes pour les hooligans fichés. Ce système pourrait se généraliser dans toutes les patinoires et les stades de Suisse.

Concentration dans la médecine de pointe

Après la querelle concernant les sites qui seront dédiés à la chirurgie cardiaque, voici la querelle relative à la chirurgie du ventre. Selon le Bund et le Tages-Anzeiger, seuls les hôpitaux qui pratiquent au moins 20 opérations sérieuses du ventre chaque année pourront continuer à fonctionner. Un groupe d'experts a transmis cette recommandation à la Conférence des directeurs cantonaux de la santé. Ainsi, la concentration dans les domaines de pointe va se poursuivre. La neurochirurgie et la chirurgie pédiatrique, ou encore la prise en charge de grands blessés et des brûlés, sont autant de domaines qui vont à terme être réservés aux plus grands hôpitaux du pays.

Suppressions d'emplois et politique industrielle

"Biffer",  c'est le verbe à la "Une" de 24 heures pour illustrer les 270 emplois supprimés par Kudelski pour cause de franc fort. Il s'agit d'un nouveau coup dur, après l'annonce des suppressions d'emplois chez Novartis. Les deux cas sont à la fois diamétralement opposés et intiment liés. Ils posent avec acuité la question du rôle des politiques dans la régulation de l'économie locale et nationale. Pour 24 heures, une politique industrielle et économique ne signifie pas automatiquement la liberté pour les entreprises de faire n' importe quoi comme bon leur semble. En revanche, le législateur peut poser des conditions favorables à la création d'emplois dans des secteurs à forte valeur ajoutée. Ceci en passant un contrat social et économique avec des entreprises enracinées sur son territoire. L'éditorialiste de 24 heures trouve piquant de constater que l'arrivée au Conseil fédéral d'un "représentant de l'économie" n'a débouché sur aucune décision concrète favorisant le maintien d'un tissu industriel de haute qualité.

L'avenir politique de Toni Brunner en question

L'actuel président de l'UDC Suisse est en campagne pour accéder aux Conseil des Etats pour le canton de St-Gall. Au deuxième tour, il est opposé au socialiste Paul Rechsteiner et au PDC Michael Hüppi. Et la question que se pose le petit monde politique et le Tages-Anzeiger est de savoir s'il pourra rester président après cette élection. En cas de défaite, les dégâts d'image seront trop grands pour rester en poste. Et en cas de victoire, Toni Brunner sera renforcé. Mais aura-t-il la capacité pour diriger le plus grand parti du pays, tout en siégeant à la chronophage Chambre des cantons? Certains dans son parti estiment que c'est impossible. L'UDC Thys Jenni verrait bien au directoire de l'UDC un représentant de l'aile libérale du parti.

L'adhésion de la Palestine à l'Unesco, une victoire symbolique

Un pas vers la reconnaissance de la Palestine a été franchi, note ce matin Le Courrier. L'éditorial de la Tribune de Genève parle de "victoire en trompe l'oeil". Le symbole est fort, il met du baume au coeur des Palestiniens, "mais après?" se demande l'éditorialiste. Concernant la demande d'adhésion à l'ONU, il ne fait aucun doute que les Etats-Unis mettront leur veto au sein du Conseil de sécurité. L'éditorialiste de la Tribune de Genève estime que la portée de la reconnaissance de la Palestine par l'Unesco risque de doucher un peu plus les maigres espoirs d'une reprise des négociations de paix avec Israël. C'est aussi la position des Etats-Unis. D'ailleurs, ces derniers, en vertu de deux lois anti-palestiniennes datant des années 1990, vont devoir couper les vivres à l'Unesco.

rber avec Jean-François Moulin et Stéphane Deleury / rsr