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La crise ne troublera pas Noël, l'UDC emballe déjà ses cadeaux

Christoph Blocher peine à convaincre hors de son fief zurichois.
La candidature de Blocher est un défi lancé aux autres partis, selon 24heures.
Christoph Blocher sera-t-il de retour au Conseil fédéral pour Noël? L'annonce, faite tard lundi soir, de la candidature de l'ancien conseiller fédéral à la succession de Samuel Schmid suscite un commentaire plutôt acerbe dans la presse ce matin, à lire dans La Tribune de Genève et 24heures. Le Matin s'intéresse quant à lui aux fêtes de fin d'années des Suisses, qui ne se laisseront pas contaminer par la crise.

Le cadeau de Noël de l'UDC

Les candidats UDC pour l'élection au Conseil Fédéral se font
connaître, sous l'ombre, bien sûr, de Christoph Blocher. Le choix
de la section zurichoise de l'UDC de présenter le tribun déchu
suscite un commentaire commun à la Tribune de Genève et 24 heures . Ce choix ressemble d'abord à une sorte
de défi lancé aux autres formations politiques. A l'instar du
Temps et de La Liberté , les journaux estiment que ce choix
montre que les dirigeants de l'UDC zurichoise n'ont pas eu le coeur
de dire à Christoph Blocher qu'il n'avait aucune chance de revenir
aux affaires et qu'il ferait mieux de renoncer. Les Zurichois
laissent donc aux Chambres fédérales le soin de faire le sale
boulot. D'où cette question posée par l' éditorialiste de la Tribune de
Genève: les élus de Berne oseront-ils "tuer le père"?

L'UBS met de l'ordre

Il n'y aura plus de bonus pour les dirigeants de l'UBS cette
année. Une démarche qui semble des plus logiques pour la presse
romande. l'UBS n'avait que ça à faire commente le Quotidien jurassien qui parle de
simple décence de la part de l' UBS qui se devait de mettre de
l'ordre et un brin de moral dans le système de rétribution de ses
dirigeants. Des managers qui devront accepter de devenir des
salariés normaux, ajoute le Nouvelliste . Sinon la clientèle ne
reviendra pas et sans son argent l'aide de l'Etat ne suffira à
sauver l'UBS à long terme.

La crise ne gâchera pas le Noël des Suisses

Près de trois helvètes sur quatre n'entendent pas changer leurs
habitudes de consommation. C'est le résultat d'une enquête
effectuée en octobre auprès de 940 personnes et publiée en première
page de L'Agefi . Les suisses s'estiment
dans une meilleure situation que leurs voisins européens, dévoile
l'enquête. L'Helvète reste cependant prudent et s'attend à voir son
pouvoir d'achat diminuer l'an prochain. Les moins bien lotis ne
renonceront pas aux festivités de fin d'année mais se
concentreront, selon L'Agefi, sur des "cadeaux utiles ".

Des élus transparents

La transparence va régner du côté de la politique lucernoise,
annonce la Neue Luzerner Zeitung. Dès le mois de janvier, les
députés du canton devront rendre publics leurs mandats économiques
et professionnels. Sur la toile, le citoyen pourra connaître
l'employeur et la fonction dans l'entreprise de son parlementaire,
ses mandats publics et privés - administrateur, expert ou
commissaire - comme cela se fait déjà pour les parlementaires
fédéraux. Et ce n'est pas fini: l'UDC lucernoise propose aussi que
les députés ne puissent pas voter sur des objets où leurs propres
intérêts sont engagés.

Les enseignants zurichois rappelés à l'ordre

Le Grand Conseil zurichois en a assez de ces conférences des
maîtres qui empiètent sur les heures de cours et qui mettent ainsi
les élèves en congé. La Neue Zuercher Zeitung et le Tages-Anzeiger annoncent que le
parlement cantonal a décidé de mettre fin à cette pratique. A une
proportion de deux voix contre une, les députés ont approuvé la
proposition de trois de leurs collègues, un UDC, une radicale et
une écologiste. Dans leur collimateur, les deux grandes conférences
des maîtres qui se tiennent dans chaque arrondissement deux fois
par année. Dans la plupart des communes, les élèves - à ces deux
occasions - ont congé. L'argument suivi par la majorité pour mettre
fin à cette pratique : les enseignants devraient être des modèles
et le fait qu'ils donnent de plus en plus congé aux écoliers peut
signifier que la discipline qu'on s'impose et qu'on impose aux
autres n'est pas si importante que cela.

Ingrid Betancourt ne va pas bien

Ingrid Betancourt va de plus en plus mal, selon Le Matin . Le journal se fait l'écho d'un ouvrage
écrit par l'ancien correspond à Bogota de l'AFP, Pascal Thomet. Son
livre explique que l'ex-otage franco-colombienne intrigue et
inquiète jusqu'à ses proches. Elle a mis un trait sur un retour
politique en Colombie, refuse de rencontrer ses anciens compagnons
d'infortune, dont Clara Rojas, qui avait refusé d'être libérée une
première fois pour rester auprès d'Ingrid Betancourt. Cette
dernière cacherait ses problèmes derrière Dieu. Elle doit
d'ailleurs entamer une retraite spirituelle. Officiellement pour se
reposer se soigner et, peut être, commente Le Matin, pour retrouver
les traces de l'ancienne Ingrid Betancourt.

ant, avec Jean-François Moulin et Simon Corthay, RSR

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