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Les Suisses font leurs emplettes de Noël, malgré la crise

Les quotidiens romands s'interrogent sur le sens de la fête de Noël.
La magie de Noël continue d'opérer, y compris sur les achats.
En ces temps de crise, on pourrait s'attendre à ce que les Suisses surveillent leur porte-monnaie. Mais non, assurent 24 heures et la Tribune de Genève, qui publient un reportage dans un grand magasin de Lausanne, à une semaine de Noël. Les achats vont bon train! A l'opposé des réjouissances de Noël, Le Matin revient sur les plus démunis, ceux qui sont parfois obligés de faire les poubelles pour se nourrir.

Le père Noël ne connaîtrait-il pas la crise?

On nous le répète à tout va, en dépit des sondages moroses
concernant l'état de notre économie, les Suisses ont envie de se
faire plaisir. L'heure est donc à la consommation. Pour preuve, un
reportage de 24 heures et la Tribune de Genève, illustré de
photos, dans un grand magasin de Lausanne. "Les fêtes s'annoncent
bien et les soldes probablement aussi", confie le directeur du
magasin. Et voilà qu'au milieu de la foule pressée on retrouve
Pascal Broulis, président du Conseil d'Etat vaudois. "Il n'y a pas
encore de vrai chômage, les gens vivent le moment présent et pour
la plupart, cela se passe normalement", confie-t-il entre deux
achats. Une ambiance résumée par un spécialiste en psychologie du
travail: "C'est normal d'être inquiet, mais pas d'avoir
peur"...

Manger dans des poubelles en Suisse

La crise avant l'heure, une Genevoise l'a vécue au quotidien
pendant 6 ans. Elle raconte dans Le Matin comment elle s'est
retrouvée obligée de se contenter de légumes trouvés dans les
poubelles. Elle est le personnage central du reportage de "
Temps Présent " de jeudi soir, sur
la TSR. Sortie d'affaire, cette femme a décidé de se consacrer au
bénévolat. Un phénomène disséqué dans L'Hebdo. "Si j'arrête, j'ai
peur que plusieurs personnes à qui je fournis de la nourriture se
retrouvent encore plus démunies. Je ne peux pas faire ça". Le Blick
s'intéresse aussi aux plus démunis, avec cette même image:
quelqu'un, de dos, tête recouverte d'un foulard pour ne pas être
reconnu, fouillant un conteneur à poubelles. Le Blick consacre deux
pages au Temps Présent de ce soir. Et il complète son dossier avec
les propos de Samuel Sägesser, un ancien du commerce de détail qui
a fondé "Petite table couvre-toi", une de ces organisations qui
distribue les invendus des magasins.

Alerte enlèvement: blocage

La presse revient ce jeudi sur une réalisation qui traîne:
l'alerte enlèvement. Votée par les Chambres, l'alerte peine à
s'installer, en raison du fédéralisme. Ce fédéralisme, qualifié de
"pointilleux" par 24 heures . Pourquoi cette lenteur? Parce
qu'Eveline Widmer-Schlumpf refuse de bousculer les règles du jeu en
matière de répartition des compétences entre Confédération et
cantons. Parce que quelle que soit l'urgence, il faut une étude de
faisabilité. Comme si le respect du fédéralisme était plus
important que la vie, conclut 24 heures. Un phénomène qui donne à
Pierre-André Chapatte, dans Le Quotidien Jurassien , l'image d'une Suisse qui s'enferme
dans un juridisme étroit.

Keith Richards, "jeune" de 65 ans

La Basler Zeitung souhaite un bon anniversaire à celui qu'elle
appelle le Lord Byron du rock'n'roll. Le guitariste des Rolling
Stones, Keith Richards, fête aujourd'hui ses 65 ans. Le journal
rappelle avec tendresse que dans les années septante, on souhaitait
à Keith Richards qu'il devienne un jour aussi vieux que l'âge qu'il
paraissait avoir. On y est. Avec ce titre: le rebelle arrive à
l'âge de la retraite!

mej, avec Jean-François Moulin et Simon Corthay, RSR

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