Le chaos dans les rangs de l'UDC
Chaos, le mot est lâché en Une du Blick. L'UDC a vécu jeudi une journée pour le moins chaotique avec le retrait de Bruno Zuppiger de la course au Conseil fédéral et son remplacement comme par magie par le Thurgovien Hansjörg Walter. Pour le Tages-Anzeiger, le remplaçant de Bruno Zuppiger n’a aucune chance. Notamment parce qu'Hansjörg Walter exclut une attaque contre un siège PLR. Pour le commentateur du "Tagi", cette candidature n'est rien d'autre qu'un show. Hansjörg Walter est sorti du chapeau comme le lapin du magicien. Le Thurgovien est trop léger, n’entre pas dans le costume d'un conseiller fédéral. L'UDC ne veut donc pas vraiment de deuxième siège. La direction du parti cherche à faire porter l'entier de la responsabilité de la réélection d’Eveline Widmer-Schlumpf à ses adversaires politiques. L'UDC adopte la stratégie de la victime. Si l'UDC veut un deuxième conseiller fédéral dans les prochaines années, il faudra faire ce que le parti a été incapable de faire jusqu'ici, profiler des candidats capables, conclut le Tages-Anzeiger.
Des révélations sur le Gripen
L'avion militaire choisi par le Conseil fédéral pour remplacer le Tiger est donc le Gripen. Et si l'on en croit l'enquête publiée dans l'hebdomadaire satirique Vigousse, le Conseil fédéral avait offert à Ruag, l'entreprise d'armement de la Confédération, la manne des travaux d'adaptation des Gripen. Or Vigoussse révèle que la modernisation annoncée est inutile. Le Gripen nouvelle génération existe. Mis au point en Suède, il vole depuis le 23 avril 2008. Selon le journal satirique, le Conseil fédéral est en train d'escroquer les citoyens en leur faisant croire que Ruag a encore du travail à faire sur le Gripen, alors qu'il n'en est rien. Ce qui fait dire aux auteurs de l'article que le sort de Ruag est encore plus primordial que la sécurité du peuple suisse et l'usage judicieux de son argent.
Emotion à Saas-Fee après l'avalanche meurtrière
La neige était tombée et la piste était sécurisée, aux dires des responsables de la station de Saas-Fee, en Valais, indique Le Matin. Cela n'a pas empêché une coulée de neige d'emporter un petit Espagnol de 6 ans, qui est décédé jeudi au CHUV des suites de ses blessures. "Un drame qui nous brise le coeur", déclare le président du conseil d'administration des Remontées mécaniques de Saas-Fee. "Pour moi, dit-il, c'est un tragique coup du destin." Une enquête a été ouverte par le ministère public du Haut-Valais. Elle devra notamment définir si toutes les mesures de sécurité ont été prises, et si la piste pouvait bel et bien être ouverte mercredi. Pour l'heure, explique le Matin, c'est le déclenchement spontané suite aux conditions météorologiques qui est privilégié.
Plus de pancarte ou de drapeau au stade de Lucerne
La présidence du FC Lucerne met ses menaces à exécution. Il sera désormais interdit de faire entrer des drapeaux et des pancartes dans le stade. Cette mesure est censé éviter que les ultras ne fasse entrer dans le stade des engins pyrotechniques. Le FC Lucerne est le premier club de Suisse a prendre une telle mesure. Malheureusement, explique le responsable de la sécurité du club, en interview dans la Neue Luzerner Zeitung, il n'y a pas d'autre alternative que la punition collective. Par ailleurs, le secteur 5, secteur qui pose le plus de problèmes au club, voit sa subvention pour l'ambiance réduite de 25'000 francs. Un autre journal, la Berner Zeitung, rapporte qu'un supporter de Young Boys a été brûlé au troisième degré par un engin pyrotechnique lancé par un de ses camarade de stade.
"Golgota picnic" provoque l'ire de catholiques français
Deux pièces jouées en France provoquent la colère des intégristes. Des manifestations ont été organisées les soirs de représentation par des catholiques intégristes qui crient au blasphème. Ils sont irrités par ce portrait du Christ maculé d'encre ou par une crucifixion moquée. Le Temps a recueilli l'analyse du dominicain et historien de l'art François Boespflug. Il existe une lassitude face au christianisme. Une christianophobie qui provoque à son tour des réactions blessées, note l'historien. Il rappelle que Jésus lui-même s'est représenté comme quelqu'un d'outrageable. Il s'est offert aux crachats. C'est évidemment différent avec l'Islam, sauf à représenter leur prophète. Le christianisme a appris à faire le dos rond et à laisser caricaturer Jésus aussi bien que le pape. Cela dit, explique le dominicain, il faut protester contre ces oeuvres jouées, ceci parce qu'elles se font avec des crédits de l'Etat et qu'il y a deux poids deux mesures. En effet, une pièce attaquant de la sorte les religions juives ou musulmanes auraient provoqué davantage de réactions scandalisées.
rber avec Jean-François Moulin et Stéphane Deleury/rsr