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Pascal Couchepin, fustigé par les médecins

Plus que la nouvelle tarification, c'est Pascal Couchepin qui est montré du doigt.
Plus que la nouvelle tarification, c'est Pascal Couchepin qui est montré du doigt.
Les médecins genevois et vaudois ont protesté hier contre les mesures annoncées par Pascal Couchepin, et surtout contre Pascal Couchepin lui-même, estime Le Matin ce mercredi. Autre ministre sous le feu des critiques: Eveline Widmer-Schlumpf. La conseillère fédérale se montre inébranlable face au héros irakien de "La forteresse". Fahad sera refoulé.

"Tous contre Couchepin!"

Cette exclamation doit résumer l'ambiance dans les rues de
Lausanne et Genève lors de la manifestation des médecins. "Tous
contre Couchepin!", titre Le Matin , qui rappelle que ce n'est pas l'argent
et le désir de maintenir les tarifs qui est important. Les médecins
le savent bien. Le combat n'est pas là. S'ils sont descendus et
redescendront le 1er avril dans la rue, c'est pour protester contre
le démantèlement de leur profession et du système de santé par les
autorités fédérales. Pour crier haut et fort leur ras-le-bol de
Pascal Couchepin. C'est leur droit, conclut Le Matin, tout en
estimant qu'ils auraient mieux fait de le dire tout simplement.
Pour qu'on puisse marcher avec eux. Se posant moins de questions,
La Liberté insiste sur le fait qu'à
ce stade, il faut dialoguer et donc enterrer la hache de guerre.
Hier l'ambiance se décrivait ainsi sous la plume du journaliste de
24 heures " Le froid est vif et la colère gronde ".

Lucie: une photo de famille émouvante

Impressionnante et émouvante photographie de Thomas Kutchera. En
page intérieure de L'Illustré , trois pairs d'yeux
fixent ensemble l'objectif. Les regards d'une femme, d'un homme et
d'un chat comme unis presque hypnotisés par les mêmes sentiments où
semblent se mêler lassitude, tristesse et dignité. Assis sur un
canapé, le père, la mère et Diva le chat "bleu russe" de Lucie.
L'hebdomadaire a suivi les parents de Lucie dans ces moments si
difficiles. Il apporte son soutien au combat des parents pour une
alerte enlèvement. Ils ont raison, clame Christophe Passer. Il faut
insister, insister maintenant. Le rédacteur en chef n'en demeure
pas moins en désaccord avec Eveline Widmer-Schlumpf, qui s'exprime
longuement dans le journal, lorsque cette dernière se déclare
favorable à une extension de l'alerte aux adultes. C'est une fausse
bonne idée, écrit notre confrère, car c'est précisément son
caractère exceptionnel qui peut rendre une alerte enlèvement
efficace et les citoyens attentifs et solidaires.

Eveline Widmer-Schlumpf tient les clés de la forteresse

Madame Widmer-Schlumpf est une formidable source d'inspiration
pour les commentateurs. Cette fois à propos de l'expulsion du jeune
Irakien, héros du documentaire "La forteresse", arrêté alors qu'il
se rendait à une convocation de la police. Le jeune homme avait
pourtant reçu le soutien de personnalités politiques de gauche
comme de droite sans pour autant influencer la ministre de la
Justice et Police. Ce qui fait écrire à Cédric Waelti dans la
Tribune de Genève et 24 heures que "La forteresse a trouvé sa
maîtresse". Notre confrère accepte mal la réponse de la ministre
qui, lorsqu'on lui a demandé si les autorités avaient tendu un
piège au jeune homme, avait répondu: "C'est un hasard". La ministre
n'a pas eu à forcer sa nature. Faire une exception avec le cas
Fahad aurait été un aveux de faiblesse dont l'UDC se serait
délectée. La ministre, conclut notre confrère, a montré qu'elle
tenait les clefs de la forteresse.

Réfugiés: les cantons doivent s'accorder

"Zoug ne veut pas s'aligner sur la Suisse romande", titre de la
Neue Luzerner Zeitung. Un rapport de l'Aide suisse aux réfugiés
publié hier montre clairement que les cantons disposent d'une large
marge de manoeuvre dans la légalisation des cas sensibles. Les
chiffres parlent d'eux-mêmes: ces deux dernières années, Zurich a
accordé le droit d'asile à quinze personnes... Vaud à 600
personnes! Selon l'auteur de l'étude, l'évaluation varie énormément
d'un canton à l'autre avec clairement deux camps: les souples et
les durs! Aujourd'hui, l'Aide suisse aux réfugiés veut que ça
change. Les cantons doivent s'accorder et uniformiser leur
pratique. Et de quelle manière? comme celle des Romands, plus
généreuse! "Pas question", répond le chef de la sécurité du canton
de Lucerne. S'accorder oui, mais pas comme ça!

Politiciens, Département de justice, Fedpol: tous savaient pour
Tigris

"Tout le monde savait", c'est ce qu'affirme en tout cas Kurt
Blöchlinger dans une interview que le Blick qualifie d'exclusive.
"Etes-vous chef de la troupe de combat Tigris ou de la police
secrète de la Confédération?", lui demande le journaliste du
quotidien alémanique. Réponse de Kurt Blöchlinger : "je suis chef
de la police criminelle de la Confédération, mais d'aucune troupe
secrète, une telle troupe n'existe pas et n'a jamais existé".
Est-ce Ruth Metzler qui a introduit Tigris? Non, répond clairement
celui qui accepte d'être nommé "père de Tigris" par le quotidien.
La troupe a été élaborée sous l'aire Blocher entre 2004 et 2005. Il
est juste que Ruth Metzler a élargi ses compétences. Mais ne parlez
pas de "troupe de combat". Selon Kurt Blöchlinger, il s'agit d'une
troupe "d'intervention armée", qui bénéficie de matériel spécial
pour, notamment, des interventions à risques accrus! Faux aussi de
dire que les cantons et leurs commandants de police n'étaient pas
au courant: "ils ont été informés en automne 2005. Durant l'Euro
2008, Tigris a coordonné les informations entre les polices des
villes hôtes! "Politiciens, Départements de justice, directeur de
la Fedpol: tous savaient", assure Kurt Blöchlinger.

bri, avec Jean-François Moulin et Sandra Zimmerli, RSR

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