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Les impopulaires réformes de la santé de Pascal Couchepin

Pascal Couchepin s'est emporté face à une journaliste trop insistante.
Pascal Couchepin s'est emporté face à une journaliste trop insistante.
Le ministre suisse de la Santé Pascal Couchepin occupe les pages de plusieurs quotidiens ce mercredi. En cause, les réformes de moins en moins populaires que propose le conseiller fédéral, qui, face à ce rejet, va jusqu'à s'emporter publiquement. Du côté de Washington, une nouvelle crainte monopolise l'administration, celle de voir les talibans s'emparer de l'arsenal nucléaire pakistanais.

Histoire d'un échec amer

Le Temps raconte l'épopée de
"Pascal Couchepin et les coûts de la santé." Le chef du Département
de l'intérieur en charge de la santé doit présenter au Conseil
fédéral un nouveau paquet de mesures destinés à contenir les coûts
de la santé, dont la très controversée taxe de consultation à 30
francs. Au moment où les acteurs se prennent à la gorge et où les
hausses de primes s'annoncent pour 2010, ces réformes n'ont guère
de chances de secouer les blocages. Le Tages-Anzeiger raconte lui comment
le ministre de la santé a perdu ses moyens devant une consoeur de
la télévision de la Suisse italienne. Les questions à propos des
médecines complémentaires étaient insistantes - et le sujet portait
visiblement sur les nerfs de Pascal Couchepin. Le conseiller
fédéral, raconte le Tagi, s'est levé et a incendié la journaliste.
Et pourtant, face aux coalitions hostiles qui l'assaillent, c'est
de la sérénité que la Tribune de Genève perçoit chez le ministre de l'Intérieur,
une sérénité qui ressemble à celle des adieux programmés. Il est
toutefois loin d'afficher de la sérénité sous le coup de crayon du
dessinateur Alex, dans La Liberté , qui présente, dans une salle
d'opération, un chirurgien déchaîné qui, à mains nues, farfouille
dans les viscères d'un patient en éructant: "Ton pognon, ton
pognon, tu le caches où ton pognon?!".

La nouvelle peur de l'Amérique

Le Pakistan pourrait être la nouvelle grande peur de l'Amérique
d'Obama, avec cette question posée par Le Temps : et si les talibans s'emparaient du
nucléaire? Une question inspirée par l'avancée des combattants
islamistes dans le nord-ouest du Pakistan, qui est désormais la
préoccupation centrale de l'administration Obama. Aujourd'hui, le
président américain et ses homologues pakistanais et afghans se
retrouvent à Washington. Le cauchemar, Hilary Clinton l'a évoqué de
vive voix lors d'une interview à la télévision, serait une avancée
des talibans soutenus par Al-Qaïda et d'autres extrémistes qui
parviendraient à renverser le Pakistan, avec l'assurance de mettre
la main sur son arsenal nucléaire. Une perspective qui affole
l'administration américaine.

La convergence TSR-RSR

C'est sur les traces de la convergence TV-Radio que Gilles
Marchand, actuel directeur de la TSR, cherche à emmener son petit
monde. Longue et élégante interview dans les colonnes de L'Illustré
de l'homme qui préside au mariage RSR-TSR. Il s'explique sur cette
convergence. L'homme, qui dit penser à l'audiovisuel de 2020,
s'explique encore une fois sur ce projet. S'il y a des transferts
d'activités, ils seront thématiques, par domaine. Mais il y aura de
la production TV et radio à Lausanne et à Genève. Et Gilles
Marchand de rappeler que 200 collaborateurs sont engagés depuis le
24 avril dans le projet. "J'attends d'eux de quoi nourrir la
réflexion », souhaite Gilles Marchand qui, dans un domaine plus
personnel, confie qu'il est un peu fatigué et qu'un voyage lointain
lui ferait du bien.

Un coup de folie inexpliqué

Comment un homme de 31 ans peut-il soudain s'en prendre à son
fils de 2 ans, agresser ses voisins, un couple de septuagénaires,
puis se jeter nu à travers une véranda. Ce drame de la folie
ordinaire, pour reprendre la formule de 24 heures , est raconté dans le détail dans
Le Matin également. Pas de
témoignages directs sur le forcené, connu par ailleurs des services
de police pour d'autres faits que des agressions. L'homme, qui
souffre d'un handicap physique gênant pour son travail, était seul
au moment des faits. Son épouse était alors à son poste de travail,
dans la région lausannoise.

Politicien à 17 ans

Jan Gnägi, un ado aux mèches rebelles, pose ce matin dans le
Bund , au-dessous d'un drapeau
bernois. A 17 ans, l'apprenti a toutes les chances de devenir ce
soir le président d'une nouvelle section du parti bourgeois
démocratique (PBD), dans sa région du Seeland, près de Bienne. Le
journal bernois rend compte de ses chevaux de bataille, comme la
lutte contre la violence juvénile. Il y a aussi chez Jan Gnägi une
prise de position étonnante. L'adolescent milite contre
l'abaissement du droit de vote à 16 ans. Il n'y a pas besoin de ça
pour s'engager, lance-t-il.

sbo, avec Jean-François Moulin et Simon Corthay, RSR

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