Ces riches qui vont quitter Zurich
Zurich va vivre, avant la fin de l'année un exode des riches
étrangers imposés à forfait, analyse L'AGEFI , qui a rencontré l'ancien
secrétaire général de l'association de Suisse romande des résidents
étrangers imposés selon la dépense. L'avocat lausannois Philippe
Kenel a été approché par plusieurs personnes pour leur trouver une
nouvelle terre d'asile fiscalement attractive. Il affirme que les
riches cinquantenaires installés sur les bords de la Limmat
n'hésiterons pas à partir sous d'autres cieux. Les cinquantenaires
surtout, parce qu'ils ont encore une plus grande mobilité que les
personnes plus âgées. Après un vote populaire, le canton de Zurich
a supprimé en février dernier cette manière attractive d'imposer
ses riches résidents étrangers sans activité lucrative en Suisse.
Les Grisons seraient bien placés pour accueillir ces "réfugiés de
l'impôt" parce que leur situation géographique est idéale, qu'on y
parle l'allemand, comme à Zurich, mais aussi parce que
l'administration fiscale des Grisons a l'habitude de traiter ce
genre de dossiers. Néanmoins certaines de ces fortunes pourraient
aussi échapper à la Suisse. La question des forfaits fiscaux se
pose aussi en Suisse romande. Dans le canton de Vaud en particulier
où le Grand conseil se saisira bientôt du dossier.
De gros entrepreneurs dans le collimateur de la Comco
Implenia, Marti, Strabag, Walo Bertschinger. Ces noms sont
quasiment des incontournables à proximité d'un chantier routier. Et
pas moins de 17 de ces entreprises argoviennes et zurichoises sont
accusées maintenant par la Comco, la commission de la concurrence,
d'ententes sur les prix et les marchés du génie civil. Le Tages-Anzeiger raconte l'opération
surprise menée mardi dernier par une centaine de fonctionnaires
fédéraux, qui ont perquisitionné simultanément les bureaux,
saisissant des documents et copiant des disques durs. Le tuyau
décisif vient d'un insider, un proche des entrepreneurs soupçonnés,
croit savoir le journal zurichois, qui rappelle que les amendes
encourues se chiffrent en millions. Ces pratiques peuvent coûter
jusqu'à 10 pourcents des chiffres d'affaires des trois dernières
années. Dans la Mittelland Zeitung, les entreprises conservent leur
sérénité. Nous pratiquons la tolérance zéro en la matière, explique
le géant Implenia. Un autre entrepreneur est moins catégorique: les
choses sont peut être allées un peu trop loin. L'enquête de la
Comco prendra beaucoup de temps, conclut le journal argovien, mais
si les soupçons se confirment, que de dégâts chez le contribuable,
qui a trop payé pour entretenir ses routes, et dans ces entreprises
qui perdent de leur capacité à innover.
Galère, le retour en Suisse!
Le retour au pays est souvent synonyme de découverte pour les
Suisses de l'étranger puisque beaucoup de ces concitoyens sont nés
à l'étranger. Lorsqu'ils viennent s'installer en Suisse, leurs
diplômes ne sont souvent pas reconnus. Ainsi, on trouve des
titulaires de licences universitaires condamnés à faire des ménages
pour survivre! La Tribune de Genève nous apprend que certains ont trouvé la
parade: ils ont décidé de créer leur propre emploi sous la forme
d'un journal destiné à la communauté hispanique de Suisse. "Hebdo
Hispano" regroupe une poignée d'Helvètes venus d'Amérique Latine.
Ils ont réuni leurs économies pour lancer cet hebdomadaire et
espèrent bien trouver des soutiens parce que pour le moment, ils
n'ont pas touché le moindre salaire. Mais les huit premiers numéros
distribués gratuitement depuis le mois de mars ont trouvé un écho
favorable!
Le traveller cheque s'en va pour le voyage éternel
Les cartes de crédit ont eu raison du traveller cheque des
banques suisses, explique un responsable des Swiss bankers prepaid
services, à Grosshöchstetten, dans la Berner Zeitung et le Tages-Anzeiger . En novembre
prochain, on ne vendra plus ces papiers valeurs ornés d'une tête de
fier soldat romain. Une antiquité: le traveller cheque des banques
suisses avait vu le jour en 1975.
Une liliputienne indienne
Elle a 16 ans, mais ne mesure que 58 cm et ne pèse que 5 kilos
400. Le Matin présente Jyoti Amge, une
jeune fille indienne qui souffre d'achondroplasie, une maladie
congénitale de l'os. L'enfant est la coqueluche de sa famille. Des
gourous viennent la voir car ils la considèrent comme une divinité.
Elle qui ne rêve que de cinéma et de stars!
bri, avec Sandra Viscardi et Simon Corthay, RSR
Le Point Fort du 19h00
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Le Lab Ecomobilité: 8 semaines pour changer de vie !
Quatre
accros à leur voiture relèvent le pari de l'écomobilité lancé par
la RSR. Du 15 mai au 10 juillet 2009, ils se déplacent
exclusivement grâce aux éco-transports.
Le blog télécoms
TV, web, téléphonie, réseaux: les
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