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La ville de Lausanne déclare la guerre aux dealers

La police lausannoise entend se battre contre la drogue, ci-dessus de l'héroïne.
La police lausannoise entend se battre contre la drogue, ci-dessus de l'héroïne.
La presse romande se penche ce matin sur la ville de Lausanne, qui déploie les grands moyens pour tenter de se débarrasser de ses dealers. Et Le Matin dévoile ce plan, nommé "Celtus plan", deux jours avant sa présentation officielle. Le but affiché de cette nouvelle politique anti-dealers est de "leur rendre la vie impossible", selon son instigateur, Marc Vuilleumier. Côté sportif, on salue ce lundi la victoire à Sölden du Neuchâtelois Didier Cuche, en "forme olympique".

Lausanne veut se débarrasser des dealers

"Celtus plus", c'est le nom du plan anti-dealers en ville de
Lausanne. Un plan dont la paternité revient au municipal de la
police et dont Le Matin a pu prendre connaissance en
"exclusivité". Le popiste Marc Vuilleumier le présentera mercredi à
ses collègues. L'auteur de ce plan "Celtus plus" dit vouloir rendre
la vie impossible aux dealers de rue à Lausanne. La priorité va
vers la lutte contre les petits dealers. Ils doivent savoir qu'à
Lausanne, ils risquent la prison. Pour arriver à ses fins, Marc
Vuilleumier propose la création de dix postes supplémentaires de
policiers spécialisés dans la lutte contre les stupéfiants. Ils
travailleront en civil. Mais ce plan a un coût (1,2 million de
francs) qui n'est pas prévu dans le budget 2010 de la ville. Ces
mesures sonnent-elles le glas du trafic de rue, se demande Le
Matin. "Ce marché est inacceptable et pose un sérieux problème de
santé publique et de sentiment d'insécurité", répond Marc
Vuilleumier, qui doute de son éradication, ajoute le journal. Le
municipal lausannois ajoute: "tant qu'il y aura des consommateurs,
il y aura des dealers".

Nouvelle politique salariale chez Lidl

Il est question de social aujourd'hui dans la presse alémanique,
avec Lidl qui va offrir un salaire minimum de 3800 francs. Le
discounter allemand va ainsi offrir la meilleure rémunération
minimale de la branche, explique lundi le journal Blick . Cela concerne, depuis le
début du mois, le salaire du personnel non qualifié. Et dès l'année
prochaine, le journal alémanique précise que Lidl entend former des
apprentis dans le secteur de la vente. Et puis, toujours dans
le Blick , on apprend que BMW
entend coupler le salaire du patron au salaire du travailleur de
base. Cette règle devrait entrer en vigueur dès l'année prochaine.
Cela signifie que le patron ne toucherait une augmentation que si
le salaire des employés progresse également. Le patron de BMW,
Norbert Reithofer, a touché l'an dernier 1,1 million de francs. Ce
qui est relativement peu pour une entreprise qui compte plus de
100'000 employés et qui enregistre plus de 80 milliards de chiffre
d'affaires.

Darbellay défend Leuthard, "sa ministre"

Christophe Darbellay s'énerve ce lundi dans la Tribune de Genève , avec photo de
circonstance. Le président du PDC condamne le geste, qu'il qualifie
de scandaleux, des paysans qui ont jeté vendredi des bottes aux
pieds de "Sa ministre" Doris Leuthard. Darbellay affirme ne pas
reconnaitre dans ces lanceurs de bottes le véritable monde paysan,
porteur de valeurs comme le travail et le respect des gens de la
terre. Ces "excités" sont emmenés par Paul Sautebin, qui s'explique
de son côté dans Le Matin . Il affirme que lui et ses amis sont des
"sans chaussures pas des sans culottes". Très remonté, Christophe
Darbellay rappelle que le Conseil fédéral a débloqué 28 millions
pour le secteur laitier en crise. Et voilà comment il est remercié,
s'agace le Valaisan, qui menace de les rejeter au Parlement.
Christophe Darbellay, qui dit refuser la personnification à
outrance que font les paysans en prenant Doris Leuthard pour cible
de tous les maux.

Didier Cuche, le patron qui s'impose

Un patron salué dans L'Express et L'Impartial . Didier Cuche triomphe sur les
pistes. Fêté dans L'Express et dans la Tribune de Genève , qui détectent
déjà chez Didier Cuche une forme olympique.

Comment parlait-on au 18e siècle?

Quelle tonalité avait la voix des Parisiens? C'est l'étrange
enquête livrée par une historienne, Arlette Farge, qui a cherché à
savoir comment le peuple parlait à l'époque en fouillant dans les
archives de la police. L'historienne raconte dans Le Temps les voix des femmes, stigmatisées: soit
douces et maternelles, soit rauques, puissantes, associées à la
voix du diable.

mej, avec Maurice Doucas et Jean-François Moulin, RSR

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