Zurich doit aussi faire face aux problèmes des lits froids
Si l'on en croit la NZZ, les résidences secondaires sont de plus en plus nombreuses dans les villes et notamment à Zurich. Avoir un petit pied à terre au Niederdorf, voilà qui se fait de plus en plus. Entre 1980 et 2000, le nombre d'appartements secondaires à doubler à Zurich. Leur part se monte à 5 % de tous les appartements. Rien à voir donc avec les chiffres qu'on peut observer dans les stations de ski par exemple. Et pourtant, cette situation a des conséquences politiques. D'une part, parce que Zurich vit une situation de pénurie sur le marché du logement. Mais aussi parce que ces appartements au centre-ville ne sont pas habités par des contribuables. Les fonctionnaires zurichois ont fait un calcul. Si ces lit froids étaient réchauffés par des travailleurs, les impôts à Zurich pourraient baisser de 4% à 6 % pour tous. Autre effet désagréable des lits froids, le fait qu'ils se trouvent dans les quartiers historiques de la ville. Les résidences secondaires contribuent donc aussi à vider le centre-ville de ses habitants.
Le PDC et l'UDC unis pour lutter contre les mariages forcés
Le Conseil national va se pencher sur un paquet de lois sensé empêcher cette pratique qui choque une grande majorité de Suisses. Le Conseil fédéral propose de durcir les peines pour les parents qui imposent un mariage à leur enfant. Ils pourront écoper de peine allant jusqu'à 5 ans de prison. Pour le PDC lucernois Ruedi Lustenberger, c'est totalement insuffisant. Il le dit dans le Tages-Anzeiger. "Le mariage forcé est incompatible avec notre culture", remarque-t-il. Il faut que les parents aillent au moins 2 ans en prison s'ils pratiquent le mariage forcé. Il propose donc une peine minimale. Sa motion poursuit aussi un autre but. Les étrangers qui contreviendraient à la loi interdisant les unions forcées doivent pouvoir être renvoyés dans leur pays. Il est suivi dans ce sens par l'UDC. Le débat s'annonce vif. Ce sera lors de la session de printemps au Conseil national.
Nicolas Sarkozy entre en campagne
Dorénavant, note le correspondant à Paris de La Tribune de Genève et de 24 Heures, Nicolas Sarkozy revêt le rôle qui lui convient le mieux, celui de candidat. Avec le slogan de campagne "une France forte " et un entourage de femmes influentes et de catholiques. Et avec un but affiché: redonner la parole au peuple. De quoi surprendre le correspondant à Paris de la Liberté qui s'étonne: Sarkozy candidat des sans-grades contre Francois Hollande candidat de l'establishement politique, financier, médiatique et sondagier ? Venant de celui qui est accusé d'avoir été depuis 2007 le président des riches, cela serait un sacré contre-pied. Reste que cela ne va pas être facile pour Sarkozy, toujours malmené dans les sondages, dont la situation rappelle à l'éditorialiste de l'Express et de l' Impartial celle de Giscard en 1981. Tous deux mal aimés à la fin de leur premier mandat. Nicolas Sarkozy, à qui il est reproché d'avoir sous- estimé François Hollande, sait très bien, note le Temps, que c'est dans les deux ou trois dernières semaines de campagne que tout va se jouer.
L'appel désespéré d'un médecin syrien à la communauté internationale
"Pourquoi le monde ignore- t- il nos SOS!", s'écrie un médecin syrien joint par La Liberté. Il travaille dans le dispensaire d'un quartier de la ville de Homs, bombardée par l'armée syrienne. Au téléphone, il supplie le CICR et le Croissant Rouge d'intervenir au plus vite. Le quotidien du médecin se résume à recoudre les blessés avec des moyens rudimentaires. A opérer avec des instruments de cuisines. A ce jour, il a amputé 76 personnes. Mais, faute de moyens, il regarde impuissant les blessés mourir. Le Temps nous explique que faire pression sur Damas est un véritable casse tête onusien. L'institution est bloquée par les vetos chinois et russe. Le journal explique que Moscou craint que le Conseil de sécurité se transforme en machine à changer les régimes.
Dans le secret de l'isoloir des photomatons
"Temples des narcissiques ou fauchés", c'est en ces termes que Le Temps décrit cette machine à photographier inventée à la fin du 19 siècles. Elle a été installée à New York et Paris dans les années 1920. Le photomaton a représenté une véritable révolution. Le Musée de l' Elysée rend hommage à cette cabine photographique, que les artistes se plaisent depuis toujours à détourner. "Derrière le rideau, l'esthétique photomaton" est le titre de l'exposition.
rber avec Stéphane Deleury et Jean-François Moulin / rsr