Oskar Freysinger face au monde arabe sur Al-Jazira

Oskar Freysinger face au monde arabe

Oskar Freysinger est ce soir l'invité de la chaîne arabe
Al-Jazira, raconte Le Matin , qui annonçait hier la tenue de ce débat
dans l'émission phare de la chaîne d'informations en continu. En
direct et en prime time devant 80 millions de téléspectateurs
arabes, l'UDC valaisan a accepté de débattre. Face à lui Azam
Hamimi, un proche du Hamas, qui défend les attentats suicide. Le
Matin suspecte Oskar Freysinger d'ignorer le ton de l'émission. Le
principe de ce show intitulé "directions opposées": un combat de
coq de 60 minutes. "Le rôle du journaliste est de provoquer les
interlocuteurs", précise Hasni Abidi, directeur du Centre d'études
et de recherches sur le monde arabe et méditerranéen. Et d'ajouter:
"Oskar Freysinger a une lourde responsabilité. Il ne devra pas
déraper. Pour beaucoup de téléspectateurs arabes, il incarnera la
voix officielle de la Suisse". A Berne, plusieurs parlementaires
cachaient mal des grimaces de crispation. D'autant que le thème du
débat, "la montée de l'islamophobie en Europe", veut prouver que le
modèle suisse est en train de s'exporter. "Le mieux, répond Oskar
Freysinger, qui sera en duplex de Berne, est que j'y aille au
naturel. J'expliquerai que le vote sur les minarets n'est pas
contre l'islam, ni les musulmans". Antenne 20h ce soir.

La corruption sur les cinq continents

Le Bund présente la planisphère de la
corruption mesurée sur les cinq continents par l'organisation
Transparency International. Premier de classe, la Nouvelle-Zélande,
lanterne rouge, la Somalie. La Suisse figure au 5e rang, mais
attention, cela ne veut pas dire que le phénomène est inconnu chez
nous, avertit Helmut Hersberger. Ce spécialiste en criminalité
économique explique que les cas se sont multipliés ces dernières
années. Des noms? Helmut Hersberger désigne le groupe ABB. Non
parce que l'entreprise est faible, précise-t-il, mais parce qu'elle
se bat contre la corruption et que ça se voit. Ces pratiques ne
menacent pas seulement les poids lourds de l'économie, poursuit
l'interviewé.

Les projets du gouvernement genevois

Les bonnes résolutions du Conseil d'Etat genevois. Le
gouvernement a décidé de lancer des reformes précises notamment au
sein d'une police qui a failli, explique la Tribune de Genève . Autre credo:
encourager l'effort et le travail. Nicolas Sarkozy ne renierait pas
ce canevas, note l'éditorial. Un éditorial qui souligne la
courageuse précision des engagements. Le nombre de logements à
construire est articulé: 2500. La traversée autoroutière du lac est
désormais une priorité. C'est sur ces annonces que la législature
sera jugée dans quatre ans. Quant à la nouvelle patronne de la
police Isabel Rochat, elle s'exprime dans Le Temps . Elle précise que le département de la
police n'était pas sa priorité mais la priorité de l'Entente.
Isabel Rochat affirme vouloir redonner confiance à ceux qui
travaillent dans son département en allant à leur rencontre et
ensuite donner des axes forts et communiquer de manière
sereine.

Le train de nuit ne roulera plus

Samedi le bon vieux train qui depuis une quarantaine d'années
embarque des passagers à Genève et Lausanne en direction de
Florence et de Rome effectuera samedi son dernier voyage. La ligne
n'est plus rentable. Elle a perdu depuis 2003 deux tiers de ses
usagers, qui ne seraient plus que 100'000 par an, et perd 2 à 3
millions de francs. 24 heures et la Tribune de Genève donnent la parole aux usagers déçus en
dépit de leur mobilisation. Malgré une pétition lancée le 15
novembre et qui a réuni 1800 signatures, les pétitionnaires sont
conscients d'avoir agi trop tard en raison de l'extrême discrétion
des CFF autour de l'affaire.

Scouts encore et toujours prêts

Son totem pourrait être hamster jovial. Roger Basler, 29 ans,
est le souriant responsable de la communication du mouvement
helvétique des scouts. Il explique au Tages-Anzeiger pourquoi une
campagne sera lancée au printemps prochain. Il s'agit de rebondir
sur les effets positifs du centenaire d'il y a deux ans et du camp
national de l'année dernière. Deux événements qui ont stoppé
l'hémorragie du nombre de membres. En quinze ans, les scouts de
Suisse ont perdu le quart de leurs effectifs. La campagne nationale
de l'année prochaine culminera avec une action de 3 jours au mois
de septembre où 30'000 jeunes devraient participer à un millier de
projets communautaires. Le scoutisme, c'est tourner le dos à
l'individualisme et retourner à la nature, rappelle Roger
Basler.

cab, avec Jean-François Moulin et Simon Corthay, RSR

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