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Le vibrant hommage de la presse romande à René Gonzalez

René Gonzalez. [Laurent Gillieron]
René Gonzalez, charismatique directeur du Théâtre de Vidy, disparu jeudi. - [Laurent Gillieron]
La disparition du directeur du Théâtre de Vidy René Gonzalez, les problèmes logistiques posés par le départ annoncé de Jean Studer du gouvernement neuchâtelois, l'UBS en mécène de l'Université de Zurich, ou encore le retrait forcé d'un membre du comité d'initiative contre l'éducation sexuelle à l'école, les thèmes abordés par la presse du jour sont pour le moins éclectiques.

L'hommage à René Gonzalez

La presse romande rend hommage au directeur du Theâtre de Vidy René Gonzalez. La tribu de Vidy a perdu son monarque absolu. C'est par ces mots que 24heures évoque René Gonzalez, vaincu par le cancer qui, en 2010, pensant être sorti d'affaire, avait déclaré plein d'espoir:"je suis guéri, sauf coup de théâtre". Avec la mort de René Gonzalez, écrit Alexandre Demidoff dans le Temps, c'est une utopie unique en Suisse qui s'achève peut-être: un poète doublé d'un chef d'entreprise prouvant qu'on peut autofinancer une maison à hauteur de 60%. Son respect du public et son amour n'avaient pas de limites, lit-on dans la Liberté et le Courrier. Il n'a jamais cessé de croire au théâtre. Il a invité des célébrités, tout comme de jeunes pousses qu'il accueillait à bras ouverts, rappelle Elisabeth Haas. Des témoignages se succèdent dans les colonnes du Matin: Gonzalez nous "foutait le feu" confie le comédien-chanteur Thierry Romanens.

Siéger à quatre?

Le Conseil d'Etat neuchâtelois pourrait siéger à quatre jusqu'aux cantonales. Si Jean Studer démissionnait à la fin du mois d'octobre, il n'est pas certain qu'une élection partielle ait lieu. Le Conseil d'Etat pourrait siéger à quatre jusqu'en avril, laissent entendre l'Express et l'Impartial. Néanmoins, des noms de papables circulent pour succéder au grand argentier du canton. Olivier Arni, Jean-Nathanaël Karakash et Laurent Kurth. Les trois conseillers communaux n'en ont cure. Ils se disent à fond dans la campagne électorale pour les communales. Reste à attendre la réponse de Jean Studer, annoncée pour début mai.

L'UBS soutient l'Uni de Zurich

Cadeau à 150 millions pour l'Université de Zurich et le généreux donateur n'est autre que l'UBS. La banque a décidé pour son 150e anniversaire d'investir 150 millions dans cette université. Une chaire labélisée "UBS International Center of Economics in Society" va être créée. Objectif: contribuer à renforcer la réputation de la recherche en Suisse. Pour le Blick, c'est le cadeau de départ de Kaspar Villiger qui aurait envie de se refaire une réputation.  Les étudiants eux y voient "un premier pas vers la privatisation de l'Université, son indépendance est en danger, c'est à la politique, et non à une "Skandalbank" de financer la formation".

Rattrapé par son passé

On apprend en première page du Blick ce matin, sur un ton qui hésite entre ironie et indignation, qu'un des membres du comité d'initiative contre les cours d'éducation sexuelle à l'école a été contraint de se retirer. Et cela 2 jours seulement après avoir défendu son initiative à Berne devant toute la presse fédérale. Il s'agit du président du comité des parents de Bâle-ville. C'est lui qui lancé puis mené la fronde contre les fameuses sex-box utilisées dans les écoles de son canton. La presse a appris que le Bâlois avait été condamné en 1996 à 3 ans et demi de prison pour abus sexuels répétés sur une fillette.

pym avec Jean-François Moulin et Christian Favre / RTS

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