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Le risque de vol de données au Service de renseignement est étendu

L'affaire des données volées au Service de renseignement ne constitue pas le premier couac du système informatique de l'armée. [Martin Ruetschi]
L'affaire des données volées au Service de renseignement ne constitue pas le premier couac du système informatique de l'armée. - [Martin Ruetschi]
La presse romande se penche sur le vol des données au Service de renseignement et le principal risque de fuite, représenté par les employés. Le Quotidien Jurassien revient sur la promotion et le pouvoir de Carla del Ponte à la Commission d'enquête internationale sur la Syrie. Du côté de la presse alémanique, les maisons suisses achetées par de riches étrangers qui restent vide font débat.

La faille humaine à l'origine des vols

Le vol de données au Service de renseignement par l'informaticien de 43 ans suscite bien des questions. Solange Ghernaouti, spécialiste internationale en cybersécurité, explique dans les colonnes de la Tribune de Genève et 24 Heures que les risques sont importants avec les employés qui ont un accès étendus. Selon la professeur à la HEC de Lausanne, la solution n'est pas uniquement technologique, car la faille est souvent humaine, nourrie par vengeance ou par appât de gain. Une des parades serait de donner du sens au travail du collaborateur et lui verser une rémunération suffisante. En marge de cette affaire, les deux quotidiens soulignent que le Service de renseignement souffre depuis des années d'un manque criant de crédibilité.

Les crimes de guerre en Syrie seront punis

Suite à la nomination de Carla del Ponte à la tête de la Commission d’enquête internationale sur la Syrie, le Quotidien Jurassien reconnaît que cela ne changera pas le cours tragique des événements. Toutefois, la désignation de l'ancienne procureur du Tribunal pénal internationale pour l'ex-Yougoslavie a le mérite de souligner que le monde ne laissera pas impunis les crimes de guerre commis en Syrie. Si les menaces de sanctions contre les dirigeants syriens et les insurgés gagnent en crédibilité, le quotidien admet qu'il est trop tard pour qu'elles fassent taire les armes.

L'immobilier suisse attire les étrangers

Les étrangers intéressés par l'immobilier en Suisse font parler d'eux dans la presse alémanique. Le Bund explique que les communes ne regardent pas avec assez de vigilance la nationalité des acheteurs de biens suisses. Le journal bernois a mené l'enquête et les observations sont étonnantes. Les municipalités ne sont pas trop regardantes lorsqu'un riche étranger achète un terrain ou une belle villa, qui risque de rester tout le temps vide. Des politiciens veulent donc durcir les conditions d'accès à la propriétés des étrangers en Suisse.

Le New York Times a perdu son bienfaiteur

Un hommage est rendu à un américain très puissant dans le Bund. Il s'agit d'Arthur Ochs Sulzberger, le patron du New York Times qui est mort samedi à l'âge de 86 ans. Il a fait du New York Times le meilleur journal du monde, nous explique le Bund. Sous sa direction, son groupe a prospéré de façon ahurissante. Lorsqu'il est nommé à la direction du groupe familial en 1961, le chiffre d'affaire était de 101 millions de francs. Ces dernières années, ce montant s'élevait à environ 2,6 milliards de dollars. Le grand tournant du journal se situe au début des années 70, lorsqu'il décide de publier des rapports secrets au sujet de la guerre du Vietnam.

aduc avec Jean-François Moulin et Maurice Doucas

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