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Le référendum contre la révision de loi sur l'asile divise la gauche

Un référendum contre la dernière révision de la loi sur l'asile est lancé. [Gaetan Bally]
Les jeunes Verts récoltent des signatures contre le durcissement de la loi sur l'asile. - [Gaetan Bally]
Dans le Tribune de Genève et 24 Heures, un éditorial analyse les divisons de la gauche sur l'idée d'un référendum contre la révision de la loi sur l'asile. Très présent dans la presse romande du jour, Didier Burkhalter offre un plaidoyer contre la peine de mort. Dans le courrier, un reportage s'intéresse aux Grecs forcés à l'exil rural.

Le choix cornélien de la gauche sur l'asile

L'idée du lancement d'un référendum contre la révision de la loi sur l'asile divise la gauche. Aux jeunes Verts associés à certaines ONG et mouvements de gauche qui ont pris l'initiative de récolter des signatures, le PS et une majorité de la direction des Verts répondent qu'il s'agit d'une mauvaise idée. Le président du PS Christian Levrat rappelait la semaine dernière que le référendum n'avait aucune chance d'aboutir et que ce n'était pas la peine "d'offrir une passe en or à l'UDC". La gauche est devant un choix cornélien, écrit ainsi Fabian Muhieddine dans un éditorial à lire dans 24 Heures et la Tribune de Genève, ne rien faire ou faire quelque chose revient au même: assister à la victoire de la droite.

Le plaidoyer de Didier Burkhalter contre la peine de mort

Dans une interview à lire dans la Liberté, le Courrier et le Quotidien Jurassien, Didier Burkhalter insiste sur la nécessité de redoubler d'effort sur les plans bilatéraux et multilatéraux, ainsi qu'aux côtés des ONG pour lutter contre la peine de mort. "La peine de mort ne rend pas le monde meilleur", affirme ainsi le ministre. Didier Burkhalter, qui poursuit l'engagement de Micheline Calmy-Rey, publie également une tribune dans Le Temps.

Les Grecs se tournent vers la campagne

Poussés par la crise économique, de nombreux Grecs ont choisi le retour à la terre. La petite île de Chios accueille de plus en plus de réfugiés économiques, peut-on lire dans un reportage du Courrier. Dans les petites communes de l'île où débarquent de jeunes diplômés au chômage, entrepreneurs et commerçants en faillite, raconte la journaliste, c'est la révolution. De nouveaux commerces fleurissent. Un garage, un hôtel, un restaurant. Les écoles se remplissent de nouveaux élèves et les salles d'attente des médecins ont du mal à absorber le flot des patients.

La banque de données sur les armes à feu a du retard

La Basler Zeitung raconte dans son édition du jour que la banque de données sur les armes à feu ne devrait être opérationnelle qu'en 2016, alors que l'on imaginait qu'elle serait en fonction en 2014. Il semblerait que le développement de la plate-forme informatique soit responsable de ce retard. Pour l'instant, la base de données n'est opérationnelle que dans les cantons de Zurich, Bern, St-Gall et Zug.

mre avec Maurice Doucas et Jean-François Moulin

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