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Une étude montre que le secret bancaire n'a plus bonne presse

Le Conseil fédéral assouplit le secret bancaire en Suisse. [Reuters]
Selon une étude, le secret bancaire suisse n'a plus bonne presse. - [Reuters]
Une étude résumée dans L'Agefi ce matin montre que le discours de la presse sur le secret bancaire est de plus en plus critique depuis la crise économique de 2008. Des éditorialistes alémaniques se désolent quant à eux du conseiller fédéral Ueli Maurer et de Markus Seiler, chef du Service de renseignement de la Confédération.

Le secret bancaire n'a plus bonne presse

A lire ce matin dans L'Agefi un résumé de l'étude de deux chercheurs de l'Université de Zurich et d'un consultant spécialisé qui ont analysé le discours de médias nationaux et internationaux de référence entre 2003 et 2012 à propos du secret bancaire suisse. Ils montrent que jusqu'à la fin 2007, le secret bancaire profite encore du climat euphorique de la mondialisation. On le compare à un bouclier contre les ardeurs par trop intrusives des autorités fiscales. Le tournant, c'est l'éclatement de la crise de l'endettement. Les Etats ont besoin de remplir leurs caisses. L'intervention des Etats-Unis exacerbe encore le problème. La conclusion des chercheurs : le coût du maintien du secret bancaire apparaît supérieur au bénéfice.

Ueli Maurer et Markus Seiler sur la sellette

L'éditorialiste du Tages-Anzeiger se désole de l'incapacité de réaction du chef du  Service de renseignement de la Confédération Markus Seiler : "il a fait tout faux, avant, pendant et après les faits" et "l'atteinte à la réputation du service est énorme". Le dossier rappelle l'affaire Roland Nef, cet ancien chef de l'armée dont les dérapages avaient poussé le conseiller fédéral Samuel Schmid à la démission. Un rappel en forme d'avertissement solennel pour Ueli Maurer, le chef du Département de la défense. L'éditorialiste de la Basler Zeitung et de la Berner Zeitung critique la nonchalance d'Ueli Maurer, autant sur le dossier des vols de données que sur celui du Gripen. "Il ne prend pas le Parlement au sérieux, et c'est un problème pour la Suisse".

Les coeurs des femmes sont aussi fragiles que ceux des hommes

Une femme sur trois meurt d'une maladie cardio-vasculaire. Ces maladies touchent des femmes de plus en plus jeunes. La Liberté donne la parole à Danièle Herrmann, une Française qui vient de publier "Le coeur des femmes" et combat quelques idées reçues. Ces maladies cardio-vasculaires de plus en plus fréquentes tiennent essentiellement aux modes de vie qui ont beaucoup changé. Les femmes doivent concilier vie professionnelle, privée et familiale. En raison de la "masculinisation" de leur style de vie, leurs artères et leur coeur paient le prix fort. Les femmes ont le tort d'attendre souvent trop longtemps avant de consulter. Et les médecins sont moins sensibilisés à identifier les problèmes coronaires chez les femmes. Ils confondent souvent les symptômes cardio-vasculaires avec des signes de stress.

char avec Patrick Lefort et Christian Favre /RTS

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