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Didier Burkhalter en visite en Birmanie pour inaugurer l'ambassade suisse

A cause du décalage horaire, la Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi a dû renoncer au repas officiel avec les conseillers fédéraux Simonetta Sommaruga, Eveline Widmer-Schlumpf et Didier Burkhalter. [Freshfocus Pool/Yoshiko Kusano]
Aung San Suu Kyi avait été accueillie à Berne le 14 juin dernier. - [Freshfocus Pool/Yoshiko Kusano]
Les médias évoquent jeudi la visite de Didier Burkhalter en Birmanie. Le conseiller fédéral va inaugurer vendredi l'ambassade suisse à Rangoon, et accessoirement nouer des contacts avec cet important partenaire économique. Trois autres sujets fort divers complètent cette revue de presse: la construction d'une école privée anglophone sur la Côte vaudoise, la restructuration probable du Credit Suisse et le retour du vélo en Chine.

Visite intéressée en Birmanie

En juin dernier, Aung San Suu Kyi, résistante devenue chef de file de l'opposition, avait choisi la Suisse comme première étape de sa tournée européenne. Demain, Didier Burkhalter va inaugurer l'ambassade de Suisse à Rangoon, avec un enveloppe de 25 millions de francs pour l'aide au développement. Une sorte de retour d'ascenseur, notent la Tribune de Genève et 24 Heures. Le ministre des Affaires étrangères doit également rencontrer la prix Nobel de la paix et effectuer ce que l'on appelle une "visite de courtoisie" au président, l'ex-général Thein Sein. Le soutien de la Suisse à la Birmanie n'est pas désintéressé. La Birmanie représente un marché longtemps fermé. Tout y est à construire. Mais l'empressement du Conseil fédéral à se rendre sur place suscite des critiques. Le socialiste genevois Carlo Sommaruga regrette que la Confédération ne se contente pas de l'aide au développement. Le porte-parole du DFAE Jean-Marc Courvoisier rétorque: "C’est pour l'instant un acte politique, assorti d'un soutien humanitaire". Quant à savoir combien pèsent les échanges commerciaux entre les deux pays, le Secrétariat d'Etat à l'économie ne dispose pas de chiffres actualisés depuis la levée des sanctions en mai dernier. Mais les échanges se sont intensifiés, admet Berne. La Birmanie se voit gratifiée déjà du mot eldorado.

Une nouvelle école privée sur la Côte

Etoy, sur la Côte vaudoise, s'apprête à accueillir un géant anglophone de l'enseignement privé, Gems World Academy. Ce groupe se présente comme le plus grand groupe d'écoles privées du monde. Ce nouveau venu, nous explique Yelmarc Roulet dans Le Temps, attend une première volée de 400 élèves en septembre 2013. Mais le bâtiment en cours d'achèvement est prévu pour un millier d'élèves. L'école se veut haut de gamme - entre 26'000 et 30'000 francs par année - et l'enseignement, avec l'anglais comme langue principale, doit dispenser à terme le baccalauréat international. La Côte vaudoise est la première implantation en Europe continentale du groupe, présent en Grande-Bretagne. Gems compte toutefois des projets en Pologne et en France. L'arrivée dans la région de ce groupe venu de Dubaï réjouit le Développement économique vaudois, qui y voit la confirmation de l'attractivité du Bassin lémanique.

Après l'UBS, le Credit Suisse?

Après l'annonce de 10'000 suppressions d'emplois à l'UBS, tous les regards se tournent désormais en direction du Credit Suisse, affirme le Bund. Le numéro deux bancaire helvétique supprime déjà des postes et envisage une deuxième restructuration, selon le journal bernois. Il s'agirait d'une approche plus subtile, moins radicale et vraiment révolutionnaire. Mais à la fin de ce processus, il devrait y avoir un millier d'emplois en moins.

Rétropédalage en Chine

La Chine redécouvre le vélo, nous apprend le Tages-Anzeiger. Les villes chinoises seraient au bord de l'asphyxie: le trafic automobile congestionne complètement les centres, la pollution y est infernale, les gaz d'échappement de cinq millions de voitures saturent l'air de la capitale Pékin et provoquent un smog particulièrement dense. Et c'est sans parler des énormes embouteillages. Ainsi, les Chinois se remettent à faire de la bicyclette. L'Etat donne même des consignes dans les écoles aux petits enfants chinois, sous le slogan: soit appliqué en classe, aime ta patrie et roule à vélo. Mais le problème vient des parents qui estiment que le deux-roues dans les rues chinoises est trop dangereux.

dk avec Jean-François Moulin et Maurice Doucas

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