Zurich investira pour éviter une tuerie comme celle de Newtown

Zurich veut éviter une tuerie comme celle de Newtown

La ville de Zurich est en train de planifier des investissements de plusieurs millions de francs pour éviter une tragédie comme celle de Newtown aux USA, selon le Tages Anzeiger. Mais le journal précise que, pour le moment, la ville n'est pas menacée. Actuellement, en cas de crise de folie meurtrière, on demande aux enseignants et élèves non pas de s'enfuir, mais de se barricader à l'intérieur. Le journal zurichois rappelle l'existence de Dyrias, introduit en 2009 à Zurich, un programme qui peut identifier les élèves à risques en posant une série de questions. Dyrias a ensuite été introduit à Bâle Ville, Soleure et St-Gall ainsi qu'en Allemagne et en Autriche.

Un ancien ambassadeur suisse se projette dans le futur

Dans Le Temps, François Nordmann, ancien ambassadeur de Suisse, s'inspire du rapport quadriennal publié par les Agences de renseignements américaines pour se projeter vers l'avenir. Il affirme que, durant la période qui s'ouvre, les classes moyennes doubleront en nombre, l'éducation progressera et le pouvoir politique sera plus diffus. Le centre de gravité politique se situera quelque part entre l'Inde et la Chine. Cette dernière deviendra la première puissance économique du monde et le déficit en ressources sera vecteur de conflits à l'intérieur des États.

Depardieu et la haine des riches en Suisse ?

En apprenant que Gérard Depardieu avait opté pour une petite commune belge, le chroniqueur de La Liberté se demande s'il avait pensé venir en Suisse. "Probablement pas, juge-t-il, car nous n'aimons plus trop les riches". Et d'ajouter: "nous sommes sans doute moins marrants que les Belges, mais notre pays avait tout à faire pour rendre Depardieu heureux". L'éditorialiste déplore qu'aujourd’hui, la Suisse suive une tendance au moralisme qui la conduit à remballer ses forfaits fiscaux.

Retour sur la destruction de temples au Bangladesh

Le Temps s'intéresse à la tragédie du Sud-Est du Bangladesh. Le 30 septembre dernier, onze temples bouddhistes ont été détruits par des milliers de musulmans. Aujourd’hui, les sites vandalisés sont sous protection de la police. La Première ministre s'est engagée à soutenir la minorité bouddhiste qui représente 0,7% de la population. Pourquoi cette violence? On évoque une photo apparue sur le compte Facebook d'un bouddhiste, représentant une jambe de femme posée sur le Coran. Depuis, le bouddhiste a disparu et la minorité se sent à la merci des islamistes radicaux.

gchi avec Maurice Doucas et Jean-François Moulin