Christoph Blocher à la tête d'un comité contre l'initiative Minder

Blocher rassemble contre l'initiative Minder

Un nouveau comité pour contrer l'initiative Minder contre les salaires abusifs s'est formé avec à sa tête un certain Christoph Blocher, nous apprend vendredi la Neue Luzerner Zeitung. L'ancien ténor de l'UDC s'est entouré d'une dizaine de personnalités bien placées et connues en Suisse alémanique, comme l'entrepreneur Glaronais et conseiller aux Etats UDC This Jenny, ou encore le constructeur de train thurgovien Peter Spuhler. Jusqu'à présent, l'UDC s'était montrée plutôt favorable à l'initiative. Le bureau de Glaris s'est même déjà déclaré pour. Et puis Toni Brunner, le président du parti, estime qu'il est tout à fait possible que la base de l'UDC, donc les délégués, se prononcent pour le oui.

Réunion nationaliste à Monthey

Le Nouvelliste nous dévoile ce matin que la salle communale de la Gare de Monthey (VS) a abrité au début du mois une réunion du PNOS, le parti nationaliste suisse. Problème: le mouvement et son président ont été condamnés pour discrimination et encouragement à la haine raciale. "Nous n'avions pas connaissance de la vraie teneur de la rencontre", admet la commissaire de police de Monthey. Ses services se sont bornés à un contrôle d'identité du locataire de la salle, un citoyen de la localité voisine de Troistorrents.

Adorée des Romands, Max la cigogne n'est plus

Un bec rouge traverse le ciel bleu en unes du Matin et du Temps. Max la cigogne, mascotte des scientifiques, ne volera plus. Sentiment de perte dans le Matin, "les Romands perdent leur ami", tandis que la Liberté précise: c'est bien Fribourg qui a perdu son ambassadeur ailé. "Elle est enfin libre, Max. La célèbre cigogne a rencontré son destin sous la forme de l'une de ces lignes électriques qui tuent tant de volatiles", écrit poétiquement la Liberté qui offre, juste au-dessus de la photo de Max, une enfilade de poulets à la broche...

Économies de bouts de chandelle à Lucerne

Cap sur les auditoires de l'Université de Lucerne, où le rectorat vient de décider de baisser le chauffage, de 24 à 23 degrés. Selon la presse alémanique, la mesure devrait permettre d'économiser 10'000 francs sur la facture annuelle. C'est ridicule, s'exclame Mathias Reynard dans Le Matin. Le socialiste valaisan peut encore comprendre une chasse au gaspillage, mais rigole carrément à l'idée du montant économisé. Bouts de chandelle, réagit en écho l'UDC vaudois Jean-Pierre Grin: que représentent 10'000 francs sur un montant de plusieurs millions?

gchi avec Simon Corthey et Sandra Zimmerli