Les débuts du WEF font les titres
La presse alémanique s'intéresse au WEF sous des angles variés. Le Blick s'attarde sur la logistique et la sécurité: l'armée suisse met à la disposition du WEF près de 3300 hommes. Un exercice qui coûte à l'armée 28 millions de francs. De son côté, le Bund explique qu'il y aura beaucoup de personnalités, mais peu de glamour: les stars d'Hollywood sont absentes cette année. Plus sérieusement, la NZZ explique que la Russie occupera toute l'attention des observateurs car ce pays préside actuellement le G20. Finalement, le Tages Anzeiger s'intéresse à l'offensive de la Suisse dans le conflit fiscal avec nos voisins. Ainsi, pas moins de six conseillers fédéraux vont faire le déplacement à Davos afin d'y maintenir des rencontres informelles.
Complications informatiques pour PostFinance
Un programme informatique qui aurait dû être opérationnel à la fin de l'année 2016 et qui devait gérer le trafic des paiements est source de complications chez Postfinance. La Berner Zeitung explique que c'est l'entreprise indienne Tata Consulting qui devait élaborer ce nouveau programme. Dès 2012, les premiers problèmes - notamment de communication - sont apparus. La gestion de ce nouveau software a également été affaiblie par le départ du responsable de ce projet, actuellement embourbé.
Burkhalter marchand d'armes?
Titre provocateur du Blick ce matin: Est-ce que Burkahlter est un marchand d'armes? Le journal alémanique fait référence à un commerce d'armes avec l'Arabie Saoudite. La garde royale de ce pays souhaite en effet acheter 43'000 pistolets de la marque suisse Sphynx. Jusqu'ici, le département fédéral des affaires étrangères a toujours combattu cette transaction car l'Arabie Saoudite contrevient gravement aux droits de l'homme et cette garde royale est particulièrement active dans la répression dans ce pays. Le Blick se demande si le ministre des affaires étrangères est toujours aussi stoïque car aujourd'hui le ministre de l'économie Johann Schneider Amman va solliciter du Conseil fédéral son feu vert pour cette vente d'armes.
Jean-François Moulin et Maurice Doucas avec mre