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Les paysans suisses paient très chers les soins administrés à leurs bêtes

En 2008, une campagne de vaccination bovine contre la maladie de la langue bleue a eu lieu dans toutes la Suisse.
Sandro Campardo
Keystone [Sandro Campardo]
En matière de traitements vétérinaires, les paysans suisses sont pénalisés par rapport à leurs collègues étrangers. - [Sandro Campardo]
Le Valais et Neuchâtel vivent au rythme des élections cantonales à venir, de quoi occuper plusieurs quotidiens romands qui s'amusent à faire leurs pronostics. La Liberté et Le Courrier font, eux, le point sur le Kosovo: "un peuple sans équipe de football est-il un vrai pays" s'interrogent les Kosovars. La Berner Zeitung dévoile une enquête de Monsieur Prix révélant que les soins vétérinaires en Suisse coûtent en moyenne 70% plus chers qu'à l'étranger.

Le coûteux prix des traitements vétérinaires en Suisse

Une enquête de Monsieur Prix, Stefan Meier Hans, révèle que les paysans suisses sont pénalisés par rapport à leurs collègues étrangers. La concurrence est rude: ils paient en moyenne 70% de plus pour les traitements vétérinaires des animaux de la ferme. L'enquête, nous explique la Berner Zeitung, a comparé 28 produits distribués en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne, au Pays-Bas au Danemark et en Autriche. Pour améliorer la situation, on devrait, estime Monsieur Prix, augmenter la concurrence dans ce secteur et cela devrait provoquer une baisse des prix pour les agriculteurs suisses.

Un pays peut-il exister sans football?

"Un peuple sans équipe nationale de foot est-il un vrai pays?". Cette question est posée par de jeunes Kosovars fans du Real de Madrid alors que l'Espagne n'a pas reconnu leur pays. Cinq ans après la proclamation de son indépendance, le Kosovo n'a toujours pas pu rejoindre les instances internationales. Seuls 98 états ont reconnu le pays. Le Kosovo n'a pour l'instant aucune chance d'être admis au sein des Nations-Unies du fait de l'opposition de la Russie et de la Chine. Portrait dans La Liberté et Le Courrier de ce pays qui n'a par exemple toujours pas de préfixe téléphonique international. Le Kosovo survit grâce aux transferts de fonds de la diaspora. Même si au grand regret des économistes ces transferts de fonds ne s'investissent pas dans les activités productrices d’un pays. Du coup, l'avenir du Kosovo - qualifié de bizarrerie sur la carte européenne - pourrait passer par la réunification avec l'Albanie. Une thèse qui fait son chemin.

Valais et Neuchâtel se préparent aux élections

Le Valais, c'est en ce moment l'affrontement Varone/Freysinger. Selon les médias valaisans, le vice-président de l' UDC arriverait en tête au premier tour de l'élection au Conseil Etat. Quatre rédacteurs en chef valaisans livrent leurs pronostics dans Le Nouvelliste. Et ils sont tous d'accord: Freysinger devancera Varone le 3 mars. Jean-François Fournier, rédacteur en chef du Nouvelliste admet que le pronostic est difficile. A chaque canton son feuilleton pré-électoral. Mise en cause, puis confirmée, la candidature du seul candidat de l’UDC Yvan Perrin au Conseil d’Etat neuchâtelois reste d'actualité. Et ce malgré la polémique sur son état de santé, note l'article à lire dans l’Express et l'Impartial. Or, Yvan Perrin est décrit comme un homme qui a repris confiance grâce notamment aux messages de soutien qui lui ont redonné de la force, dit-il. Reste que cette crise aura fait une victime: le vice-président de l’UDC neuchâteloise Raymond Clottu qui a démissionné avec fracas. Il défendait l'idée la possibilité d'envoyer un colistier et regrette de pas avoir été écouté.

Hibernation du PDC

La presse alémanique se demande si le PDC est en hibernation. Le Blick s'interroge: alors que le parti est à l'origine de l'article constitutionnel sur la famille, qui sera soumis en votation le week-end prochain, les autres formations estiment que les démocrates chrétiens n'en font pas assez lors de cette campagne. La conseillère nationale libérale radicale bernoise Christine Markwalder dit ne pas faire confiance au PDC. Le président du parti socialiste Christian Levrat rappelle que les démocrates chrétiens ont encore une semaine pour convaincre leurs sympathisants.

lgr avec Jean-François Moulin et Maurice Doucas

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