Conséquence du vote du 9 février, les universités suisses doivent se battre bec et ongles pour permettre à leurs étudiants de participer à des programmes d'échange internationaux, selon une enquête publiée mercredi par La Liberté, Le Courrier, L'Express et L'Impartial. Les services des hautes écoles sont obligés de faire des miracles pour pouvoir prendre part aux programmes européens. Il a fallu rebaptiser Erasmus+ en Swiss-European Mobility Programme, signer un nouvel accord sur le modèle bilatéral simple ou conclure une nouvelle convention, ce qui est très long.
Mais ça ne marche pas toujours, révèlent les quotidiens romands dans leur enquête. Plusieurs universités de renom refusent désormais de frayer avec la Suisse, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne et Italie et même en Finlande. Pour la seule Université de Genève, au moins 15 étudiants sont restés sur le carreau. Et plus on avance, plus il y en aura.
Georges Pop et Patrick Chaboudez