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Un civiliste lausannois gardien de troupeau, à défaut de chien disponible

La revue de presse
Par Georges Pop et Simon Corthay / La revue de presse / 9 min. / le 11 juillet 2014
La revue de presse du 11 juillet

Il y a deux semaines sur l'alpage du vallon de Törbel dans le Haut-Valais, le loup a égorgé huit moutons. Le président de la société d'élevage du village, Rolf Kalbermatten, a réclamé un chien de protection à l'agence de développement agricole Agridea, mais aucun n'était disponible.

On lui a cependant proposé une solution de rechange inhabituelle: utiliser un civiliste pour protéger son troupeau, révèle le Blick.

Compter les moutons

C'est donc Olivier Zingg, étudiant en sciences de l'environnement de l'Université de Lausanne et civiliste, qui rejoint chaque matin l'alpage à plus de 2000 mètres d'altitude pour aller repérer et compter deux troupeaux de moutons, au total cent museaux à tête noire.

"Quand j'arrive, je deviens anxieux et je me demande si le loup est passé pendant que je n'étais pas là. Comme les attaques ont souvent lieu au crépuscule, je reste jusqu'à 22 heures", ajoute le jeune homme, qui effectue ce service jusqu'à la fin de la semaine prochaine.

Georges Pop et Simon Corthay

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