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La décision de Nidwald de supprimer le français au primaire suscite le débat

La revue de presse
Par Georges Pop et Patrick Chaboudez / La revue de presse / 8 min. / le 28 août 2014
La revue de presse du 28 août

De nombreux titres revenaient ce jeudi sur la décision de Nidwald de supprimer l'enseignement de la langue française à l'école primaire. Bien sûr l'apprentissage des langues est central pour l'unité de notre pays, écrit la Neue Luzerner Zeitung, mais celui du français à l'école primaire est-il si important? Pour les syndicats d'enseignants de Suisse centrale, qu'une seule langue ne peut être enseignée au primaire.

La NZZ consacre deux pages sur la question. Le socialiste Matthias Aebischer, président de la Commission de la formation au national, pense qu'il faudrait un article constitutionnel pour rendre obligatoire la 2e langue confédérale au primaire. De l'autre côté, Patrick Aebischer, patron de l'EPFL, estime qu'il faut l'anglais aussi en Suisse romande en raison de la globalisation.

Pour L'Agefi, la décision similaire de Thurgovie "n'a rien d'une attaque contre l'unité nationale, ni d'un mépris des minorités". Il s'agit uniquement de "pragmatisme". Les Romands ont raison de se sentir floués, réplique La Liberté, qui juge que la réponse du Conseil fédéral face à ces cantons alémaniques est juste "de la grenaille".

George Pop et Patrick Chaboudez

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