L'Express et le Nouvelliste ont révèlent vendredi que les Suisses habitant dans un rayon de 50 km d'une centrale nucléaire, soit près d'un million de personnes, ont reçu une fausse lettre d'information sur les comprimés d'iode à avaler en cas d'accident nucléaire.
L'auteur de l'envoi était en fait l'organisation écologiste Greenpeace qui s'est fait passer pour le Service d’approvisionnement en iodure de potassium, mandaté par la Confédération.
Recours à la justice pas exclu
L'organisation reproche à la confédération de tromper la population en affirmant que ces médicaments sont une bonne protection. Selon elle, ces pastilles protègent uniquement contre le cancer de la Thyroïde, et pas contre les autres atteintes dues aux radiations.
"Nous sommes justement une instance neutre, c'est dommage de créer de l'inquiétude", déclare aux quotidiens l'un des responsables du Service, qui n'exclut pas une démarche juridique.
Patrick Chaboudez et Sandra Zimmerli