La NZZ se penche sur le prix du travail non payé en Suisse. Et le chiffre avancé par le quotidien est impressionnant: environ 400 milliards de francs.Il s'agit d'une gigantesque économie de l'ombre mais qui n'a rien d'illégal. La NZZ parle de ces nombreuses heures consacrées aux tâches domestiques - cuisine, nettoyage - aux tâches administratives, aux soins et à l'éducation des enfants, à la prise en charge des aînés et au bénévolat.
Les femmes en première ligne
En Suisse, ces heures là sont plus nombreuses que celles passées dans le cadre d'un travail rémunéré. Il s'agit de tâches effectuées majoritairement par des femmes. Cela contribue grandement à la prospérité de la Suisse, mais ce n'est pas reconnu à sa juste valeur et cela pénalise les femmes dans le système d'assurances sociales.
Georges Pop et Patrick Chaboudez