En Suisse, on assiste depuis deux ans à une augmentation rapide des dénonciations spontanées au fisc des fraudeurs repentis, relate lundi Le Temps.
Des mesures d’accompagnement, notamment une amnistie fiscale, se multiplient, notamment dans les cantons romands. Elles permettent aux contribuables de régulariser leur situation sans amende ni poursuite pénale, mais en payant 10 ans d'arriérés.
En vue de la fin du secret bancaire
A Genève, les dénonciations ont bondi de 265 en 2012 à 900 en 2013, et à Zurich de 850 à 1500.
Pourquoi cet empressement ? La fin du secret bancaire se profile aussi pour les Suisses, même s'ils ne sont pas concernés par l'entrée en vigueur en 2018 de la loi sur l'échange d'informations. De plus, les sanctions pénales vont se durcir en 2016.
Par Georges Pop et Patrick Chaboudez