L'EPFL n'intégrerait pas suffisamment le secteur privé dans la recherche
Revue de presse du 18 septembre
Thierry Mauvernay, patron de Debiopharm, une entreprise de biotechnologie basée à Lausanne, reproche à l'EPFL de ne pas assez intégrer les entreprises dans la recherche. Il lui demande de simplifier les échanges entre les chercheurs, les professeurs et les privés. Il regrette également que la Suisse n'investisse pas assez de fonds publics dans des projets privés.
A ses dires, il est exagéré de parler de "Health Valley lémanique" actuellement, car depuis le départ de Shire, de Merck Serono et d'Alexion Pharma, l'arc lémanique manque de grande sociétés de développement pharmaceutique.
Thierry Mauvernay ne cache pas quelques inquiétudes pour la compétitivité de la suisse en termes d'innovation, alors que la Suisse a encore une fois été placée au premier rang des pays innovants jeudi par un classement de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle.
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Jérôme Jeannin, Sandra Zimmerli
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