"Il y a de nombreux facteurs qui contribuent à cette culture de la césarienne: les croyances et l'anxiété naturelle des femmes liées à la naissance, les soignants et la pression médico-légale. Et finalement, il y a aussi des critères financiers de rentabilité qui interviennent", explique la médecin adjointe en obstétrique et responsable des salles d'accouchement aux Hôpitaux universitaires de Genève.
On peut voir les choses de manière positive ou négative. Ma philosophie est de partir du principe que la mère et son bébé sont équipés pour la naissance
Pourtant, réaliser une césarienne n'est pas sans risque pour les mamans. Lors de toute chirurgie, il existe des complications possibles: hémorragie, infection, embolie pulmonaire et pour la grossesse suivante, l'insertion du placenta peut être compliquée.
Quelles situations exigent vraiment une césarienne? Comment expliquer les fortes variations entre hôpitaux et cantons? Comment sensibiliser le personnel soignant et les futurs parents?
Joëlle Cachin et l'équipe du Point J