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Podcast - Pourquoi fait-on autant de césariennes?

Un bébé nouveau-né après une césarienne, photographié en juin 2020 dans une clinique de Zurich. [KEYSTONE - GAETAN BALLY]
Un bébé nouveau-né après une césarienne, photographié en juin 2020 dans une clinique de Zurich. - [KEYSTONE - GAETAN BALLY]
En Suisse, en moyenne une naissance sur trois se fait par césarienne. En France, c'est une naissance sur cinq. Comment expliquer ce taux helvétique si élevé? Le Point J a enquêté auprès de nombreuses mamans et de la médecin Caroline Daelemans.

"Il y a de nombreux facteurs qui contribuent à cette culture de la césarienne: les croyances et l'anxiété naturelle des femmes liées à la naissance, les soignants et la pression médico-légale. Et finalement, il y a aussi des critères financiers de rentabilité qui interviennent", explique la médecin adjointe en obstétrique et responsable des salles d'accouchement aux Hôpitaux universitaires de Genève.

On peut voir les choses de manière positive ou négative. Ma philosophie est de partir du principe que la mère et son bébé sont équipés pour la naissance

Caroline Daelemans, médecin adjointe et responsable des salles d'accouchement aux HUG.

Pourtant, réaliser une césarienne n'est pas sans risque pour les mamans. Lors de toute chirurgie, il existe des complications possibles: hémorragie, infection, embolie pulmonaire et pour la grossesse suivante, l'insertion du placenta peut être compliquée.

Quelles situations exigent vraiment une césarienne? Comment expliquer les fortes variations entre hôpitaux et cantons? Comment sensibiliser le personnel soignant et les futurs parents?

>> Ecouter l'épisode du Point J :

Aerztinnen bringen im Operationssaal ein Maedchen per Kaiserschnitt zur Welt, aufgenommen am 19. Juni 2020 in der Privatklinik Bethanien in Zuerich. (KEYSTONE/Gaetan Bally) [Keystone - Gaetan Bally]Keystone - Gaetan Bally
Pourquoi fait-on autant de césariennes? / Le Point J / 18 min. / le 12 novembre 2024

Joëlle Cachin et l'équipe du Point J

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